Bureau du Directeur

Invité

Le bureau du Directeur de Beaux-Bâtons se situe au niveau central du château de l'école. Signe d'appartenance à Beaux-Bâtons, à toutes les maisons et de rapprochement auprès de tous.

Une grosse porte de chêne massif finement sculptée et ouvragée présente en son milieu un gros butoir de porte dont l'anneau de buttée se trouve pris dans les mâchoires d'une grosse tête de sanglier. Il faut s'adresser à cette tête pour donner le mot de passe avant de frapper 3 coups pour pouvoir entrer dans le bureau.
Un petit couloir avec les portraits des grands sorciers qui sont passés à Beaux-Bâtons accueil la personne puis le grand bureau de chêne sombre presque noir se présente immédiatement à elle.
Tous plein d'ustensiles destinés à l'écriture son situés sur la plage de lecture avec deux candélabres pour éclairer. Un globe terrestre est situé sur le côté gauche avec quelques points rouges signifiants les autres écoles de magie de par le monde. Dès qu'un point clignote, un contact est demandé avec ou par cette école.

De belles poutres apparentes se situent au-dessus du meuble avec des branches qui poussent dessus, une petite forêt en somme où semble vivre une faune du « petit peuple ». C'est dans ce lieu que vis Sybille, sa couleuvre de Montpellier. Il lui arrive d'atterrir sur son bureau pour voir le Directeur et elle remonte grâce aux poutres sur les côtés.

Derrière le bureau, une grande fenêtre donne sur le parc et les Montagnes, éclairant en plein jour sans pour autant éblouir la personne assise devant le Directeur.

Sur le mur face au bureau, se trouvent les portraits des anciens Directeurs et Directrices de Beaux-Bâtons avec à leur base, une grande table avec une maquette du Château, où il est possible pour le Directeur de savoir où se trouve une personne en particulier, il lui suffit de penser à elle. Si un intrus est présent, il est immédiatement matérialisé et indiqué.
Dessous, se trouve un coffre massif qui a l'avantage de parler. Dedans, recèlent les objets propres à chaque maison. Doué de conscience, le bureau peut donner son avis si besoin.

Sur le côté gauche, figure une imposante bibliothèque où sont répertoriés diverses ouvrages de magie rares avec de-ci delà des objets magiques exposés.

Enfin sur le côté droit se situe une grande armoire profonde, elle aussi faite d'un chêne à la teinte proche du noir avec, au niveau de la grande fenêtre, un Pommier sous une grande coupole de verre où le temps varie en même temps que l'arborescence de l'arbre.

Pour note, un simple siège de bois constitue l'assise du Directeur tandis que de confortable fauteuils de velours rouge accueillent les personnes extérieures à la pièce.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

L'air se contorsionna subitement puis libéra les deux personne. Arsène ouvrit ses yeux d'acier et repéra son bureau. Au dessus de lui la canopée gazouillante s'interrompie brusquement, toute étonnée de l'intrusion.

Bonsoir la compagnie. Ne vous en faite pas je vais bien. Hécat' sur mon siège s'il vous plait. Vous trouverez un anti-poison dans le deuxième tiroir du bureau, le mot de passe est culotte.

A ses mots le tiroir s'ouvrit de lui même, Arsène eu un petit rire douloureux.Il savait qu'elle lui reprochait souvent ses mot de passe "indigne d'un directeur d'une personne de votre catégorie"

"Ho ne m'en veut pas Hecat'"

Sa baguette glissa de sa poche et produisant un petit éclair argenté qui transforma un vase en buste grec.

Qu'elle aventure. Que ferais-je sans vous ? Ho attention il ne doit surtout pas se briser. Ce serait une catastrophe pour l' Ecol...

Il piqua du nez mais se reprit rapidement, glissant un main peu assurer dans sa poche et en ressortant une petite fiole qui semblait couverte de givre, illuminant soudainement la salle d'un bleu glacé. Qu'il posa sur un meuble.

Vous allez bien ?

Hécaterinaa s'exécutta, docile et surtout inquiète pour la santé du Directeur. En marchant repidement, elle put prendre la fiole et observer les lieux. Rien n'avait changé, pour la simple raison qu'Hécaterinaa prenait soin des affaires des autres autant que de sa Bibliothèque, son lieu fétiche.

En se tournant, elle soupira comme une mère le fait devant un enfant trop joueur. Mais qu'est ce qui lui était passé par la tête cette fois ci ? Elle pensait pourtant qu'il était raisonnable et mâture !
Elle s'accroupie pour ramasser la baguette magique et secouer la tête.

<< Arsène, vos mots de passe doivent être changés, que penserait le Ministère s'il savait ces mots prononcés des centaines de fois par jour , ici ? >>

Dit elle d'un ton agassé, elle tendit la fiole en se redressant, puis replaça les mèches de cheveux bruns qui étaient venus coulés sur son visage de porcelaine.

<< Si je vais bien ? Arsène !! C'est à vous qu'il faut demander ça ! Etes vous tomber sur la tête, êtes vous conscient que vous avez quitté l'Académie juste pour la rentrée des classes ! Qu'elle inconscience ! >>

Voila, peu de fois dans sa vie, Hécaterinaa ne s'était lâchée vraiment en exprimer profondément ses sentiments. Mais lorsque cela touchait à l'école, elle ne pouvait plus se retenir. Ainsi, elle hurla, grogna en serrant les points comme une adolescente fait un caprice ou une maman dispute un fils trop ambitieux.

<< Arsène... >>

Soupira t elle, dépitée en s'assayant sur le grand fauteuil pour masser ses prorpes tempes, son mal de crâne refaisant surface ... Elle soupira de nouveau en relevant les yeux sur le Directeur, attendant visiblement ses explications bien valable et du sérieux, ses joues rouges.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

"hoooo Hécat' pas ses yeux là"

Il bus un longue gorgée de la fiole et se redressa un peu, la liqueur magique faisant son effet. Sa tête cessa de tourner. Il reprit quelque couleur tandis que son prcieux costume entreprenait de se reconstruire et de guérir ses chaires meurtrie.

J'ai reçut un hibou de la Marne, un viel ami, Baltazar Bulledesoufre. Qui avait repèrer une Banshee au alentour de sa deumeure. J'ai voler a son secour.

Il ramassa la baguette, et attira la fiole glacée jusqu'a lui, puis se tourna vers un de ses tiroir et prononçale mot de passe.

Taille de guêpe

Le tiroir s'ouvrit et il y déposa la précieuse larme. Quand il l'eut refermer la pièce avait reprit son aspect chatoyant. De nouveau au dessus d'eux les enfant du Petit Peuple recommençait leurs discret gazouillit.

Cette larme est très précieuse, elle me permetra de protèger l'ecole en cas de besoin. Et de toute façon je savais parfaitement qu'une adjointe aussi exceptionnelle que vous n'aurais aucun mal a gèrer ce petit contre-temps.

Il se leva, mieux assurer sur ses jambes. et fit le tours du bureau pour y déposer son auguste fessier, juste en fasse de son assistante. Regardant ses joue rougis par l'émotion.

Le rouge au joue vous vas très bien vous savez ? Tu m'en veut Hécat' ?

Il lui fit un petit regard de chien battut, il adorait faire ça quand elle le grondait. Sa voix était très séduisante, il ne lui parlait comme ça qu'en privé même si il savait que le tutoiment l'énervait un peu.

Hécaterinaa leva les yeux au ciel, courroucée puis laissa une longue expiration la détendre un peu. Ses pommettes saillantes se calmèrent quelque peu pendant qu’elles reprenaient très lentement une couleur de pêche veloutée. Tout en replaçant correctement ses lunettes rectangulaires, la Sous Directrice eut une légère moue exaspérée mais qui dans le fond parut plus méprisante qu’autre chose.
Mais c’était malgré sa volonté.

« Monsieur le Directeur, je peux comprendre un élan de courage chevaleresque soudain pour se porter au secours d’un ami, je peux aussi vous assurer que tout ce qui peut protéger l’Académie est une noble cause pour moi, mais je peux aussi vous certifier que votre conduite fut … fut … »

Elle claqua la langue contre son palais et fronça les sourcils, pointant son index vers le Directeur avec un air sévère et pincé.

« Ne faites pas ses yeux là avec moi, Arsène, les élèves ont tous déjà essayé et tous s’y sont cassés les dents. »

Hécaterinaa fit quelques pas, comme menaçante même s’il n’en était rien. Pendant un instant, elle écouta quelques gloussements dans les différents tableaux face à sa remarque, certains anciens directeurs de Beaux Bâtons déclaraient haut et fort que de leur temps, une femme n’osait pas faire de telles réflexions à un homme qui plus est un supérieur. Mais un regard en coin de la Sous Directrice les fit taire, ceux ci prétextant une affaire importante à régler ‘à l’extérieur’.

« Monsieur le Directeur, la question n’est pas si je vous en veux ou non, l’important est qu’à l’avenir vous me fassiez part de vos petites escapades . »

Solennelle, la Directrice de Chimère passa un œil par la fenêtre pour admirer un petit moment les étoiles filantes commandées pour l’occasion. Le bal battait son plein et son absence serait vite reconnue, de plus, elle ne savait pas déléguer ses tâches et le fait d’être absente d’un événement aussi important la rendait nerveuse.

« Je crois que tout le monde vous attends, Monsieur, allons. »

On aurait dit plutôt une mère parlant à son petit garnement de fils plutôt qu’une subordonnée discutant à son patron. Mais elle avait toujours eu ce caractère autoritaire et maternel, et les petits tours d’Arsène dans le fond, la faisait rire, même si jamais elle n’aurait le plaisir de l’avouer.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

Le visage d'Arsène s'illumina, un véritable rayon de soleil. Il attrappa sa baguette et en tapota sont costume froissé en prononçant.

Perfecto

Aussitôt le tissu se retendis et redevint impécable. Ses cheveux en bataille reprirent leurs souplesses et leur éclat d'acier. Il attrappa au vol sa longue cape et son chapeau haut de forme laissé sur son porte-manteau, de la même teinte que tout ses vêtements.

Haaa le bal de début d'année, un ravissement, les élèves font connaissances, les premières amitiés se lient, les premiers amours naissent. Que ne puis-je y retourner a leur âge ?

Il eut une petite mimique faussement émue. Et gratifia Hécatarinaa d'un clin d'oeil complice. Puis s'approchant d'un air conspirateur et vaguement gêner, il se pencha a son oreille.

Si nous y étions seriez-vous ma cavalière ? Je vous emmènerais danser la valse puis nous irions chercher un petit rafraichissement, mais il ferais si chaud que nous serions obliger de sortir sur la terrasse. Et là je vous volerais un baiser. Mais gare a ce que la directrice des chimères ne nous voient pas, elle est parfois si stricte.

Il s'éloigna pour éviter la rebuffade et enfila ses gants blancs et sa canne en ivoire de dragon. Il était pret, impeccable comme à son habitude, son petit sourire éternellement amusé plaquer sur son visage comme certain enfilent armure et brandissent épée. Il se dirigea vers la porte, puis s'arrêta, et se retourna vers sa chère collègue.

Hécatarinaa, puis-je vous offrir mon bras, il fait noir et les escalier de cette vielle école son parfois glissant. Je ne voudrait pas que vous vous blessiez.

La Sous Directrice réprima un soupir devant les petits chuchotements de son collègue, qui était vraiment un éternel enfant, un rêveur ... Rêve biensûr, lorsqu'elle était à l'Académie en tant qu'élève, jamais personne ne l'avait prise pour cavalière.

La raison en était simple : avoir des lunettes, de bonnes notes et une mine pincée coincée derrière un ouvrage ancien n'aide vraiment pas les jeunes adolescents à lever les yeux sur elle.

Hécaterinaa eut un regard réprobateur, mais rien de bien méchant, elle ne l'aurait pas vraiment frappé mais lui lança un regard équivoque : pas un mot de plus . Mais pour montrer sa bonne volonté, elle soupira quelques paroles douces sur un ton neutre et froid.

<< Votre cavalière ? Arsène, vous êtes beaucoup plus vieux que moi. Jamais je ne me serais intéressée à un Ancètre tel que vous. >>

Un sourire léger barra son visage, teinté d'hypocrisie malgré que cela ne soit pas son sentiment, elle était somme toute amusée mais son corps ne savait pas l'exprimer.

En s'exécuttant, Hécaterinaa glissa sa main sur l'avant bras du Directeur, car rien n'empêchait qu'elle l'accompagne jusqu'au Bal. La simple nécessité était qu'elle le lâcherait dès qu'ils croiseraient quelqu'un : les rumeurs étaient si vite arrivées ...

[ Direction au choix : les Couloirs ou le Bal directement ]