Nom : Von Kriemhild
Prénom : Freja
Date de Naissance et Âge : 18 octobre 1946, 29 ans.
Nationalité : Autrichienne
Lieu de Naissance : Salzbourg
Taille : 1 m 68
Poids : 54 kg
Origine : Mère sorcière, Père moldu
Description Physique : Freja fait partie de ces femmes qui brille aisément en milieu mondain. Malgré sa taille plutôt quelconque et ses formes harmonieuses sans être voluptueuse, elle dégage un charme naturellement troublant. Elle est belle, oui. Avec ses manières gracieuses et délicates, ses robes de soies et de froufrous dosés pour orner sa beauté et non l'inverse, elle est le type même de l'aristocrate dans toute sa splendeur.
De longs cheveux à l'or pâle semblent presque irradier, sa peau au nacre fragile paraît d'une douceur exquise. Son visage tendre ne porte qu'une légère fossette lorsqu'elle sourit. Ses lèvres finement dessinées d'un rose naturel captive l'assistance grâce à sa voix envoûtante. Ses grands yeux charmeurs au vert de jade peuvent transpercer un coeur comme soulager une âme tourmentée. Tout n'est que beauté et grâce, élégance et finesse dans le moindre de ses gestes, dans le moindre de ses mots.
Description Psychologique : Toute cette beauté n'est bien malheureusement que peu suivie par sa morale. Assez superficielle, Freja est une amoureuse de l'art, surtout de la Renaissance, tant qu'elle l'estime belle esthétiquement parlant. Elle a malheureusement tendance à se fier aux apparences pour la première impression. Un vilain défaut d'ailleurs qu'elle essaie péniblement de corriger. Assez indépendante et excessivement soigneuse dans son travail, elle paraît souvent maniaque. C'est une personne plutôt réservée qui conserve le plus souvent ses idéaux de perfection uniquement pour elle, et tente de les accomplir dans sa vie de tout les jours.
En publique, elle use principalement de son éducation noble, jouant sur les mots, ne révélant jamais vraiment ses pensées. Droite et très respectueuse des règles de la bienséance, comme des règles qui régissent cette école, elle montre généralement un masque bien différent en privé. Malgré sa réserve, l'avenir des élèves lui tient à coeur, et elle n'hésite pas à donner indirectement quelques petits coups de mains par-ci ou par-là, tant que personne ne le sait, ce n'est pas interdit!
Passé : C'est dans les lueurs d'un couché de soleil, dans le décor enchanteur d'une terrasse de palais à Vienne que le baron Von Kriemhild, sur un coup de tête, mis un genou à terre et demanda une jeune femme d'une grande beauté en mariage. Ingrid de son prénom, fille de la riche bourgeoisie Viennoise, émue par l'engouement du jeune homme accepta aussitôt, et peu de temps après, suite à une fastueuse cérémonie et à bien des verres de champagne, Freja fut conçue.
C'est dans le domaine familial, aux abords de Salzbourg, qu'elle vint au monde neuf mois plus tard. Neuf mois pendant lesquels le couple transi d'amour attendait avec impatience la naissance de leur héritier. Lorsque vint l'aube du 18 octobre, le baron tournait en rond dans une pièce, longeait un couloir, sautillait sur place, tentait vainement de contempler quelque chose dans le vaste paysage depuis une fenêtre alors que dans une pièce close, Ingrid mettait au monde leur enfant, aidé par quelques personnes que la jeune femme avait choisi sans que son mari n'ait eu son mot à dire. Lorsqu'une femme s'essuyant les mains émergea pour annoncer la venue au monde d'une charmante petite fille, le baron exprima malgré lui sa déception. Pas d'héritier, mais une héritière? Quel dommage. Mais quand il franchit le seuil de la chambre, pour trouver sa femme sur le balcon, contemplant les couleurs de l'automne avec dans ses bras le bébé aux joues rosies qui semblait paisible, sa déception disparu immédiatement.
Il n'y a pas grand chose à dire des premières années de Freja. Enfant modèle, petite fille sage que son père adorait, elle se montrait néanmoins capricieuse et exigeante. Ce que sa mère lui refusait, elle le faisait sans peine céder à son père trop amadoué par son air si angélique, si innocent. Elle se plaisait à obtenir ce qu'elle voulait, dans son monde de perfection, protégée par le cocon familiale. Elle fit ses premières années d'école dans un établissement privé, rempli de riches aristocrates comme elle, jusqu'à-ce que, à la suite d'une série d'incidents inexpliqués, sa mère décide de lui faire poursuivre les études à la maison, avec des professeurs particuliers. Elle se montrait bonne élève, appliquée à toujours se faire apprécier par ses enseignants. Enfin, tout cela allait vite changer.
Alors qu'elle avait fêté il y a peu son onzième anniversaire, Freja s'était rendue dans la chambre de ses parents, histoire de désobéir à sa mère et de jouer avec les bijoux si jolis qu'elle avait caché dans une belle boîte à musique. A plat ventre sous le lit à baldaquin, elle faisait rouler quelques perles entre ses doigts lorsqu'un courant d'air suivi d'un battement de plume lui fit tourner la tête. Glissant sur le sol jusqu'à elle, dans le courant d'air de la fenêtre ouverte, elle lit en belles lettre soignées ces quelques mots.
Mademoiselle Von Kriemhild
Sous le lit parental
Finstergrün Schloss
Province de Salzburg
Plutôt surprise, et elle avait de quoi l'être, elle quitta sa cachette et alla trouver son père pour lui tendre la lettre. Il tourna et retourna l'enveloppe, croyant à une plaisanterie, jusqu'à-ce que la mère entre dans la pièce. Il fallu compter quand même une bonne demi-heure d'explications, quelques minutes de silence confus, un doux regard agrémenté d'un sourire et enfin un tendre baiser pour faire accepter la nature d'Ingrid à son mari quelque peu surpris, mais soulagé de découvrir qu'il y avait une explication plausible aux bizarreries de sa fille.
Et voici Freja partie pour de nouvelles aventures, ou plutôt mésaventures dans le monde de la magie! Découvrant ce nouvel univers fascinant, elle voua, comme précédemment, un travail acharné pour être dans les meilleurs, se faire remarquer, être appréciée, mais... En tout les cas pour le dernier point, il y eut quelques problèmes. Les manières capricieuses et snobs, osons le dire, de Freja lui attira plus de problèmes que de bons souvenirs dans ses premières années. Facilement raillée, souvent victimes de "blagues" douteuse, parfois même blessée "accidentellement", elle ne trouvait la volonté de rester qu'auprès du professeur de métamorphose, branche dans laquelle elle se montrait particulièrement douée, et qui voulait pousser Freja à continuer.
Les dernières années furent plus faciles. L'apprentissage avait été dur, mais Freja avait vite oublié ses caprices, son caractère snob et ses préjugés. Elle continua à se montrer performante, surtout dans la métamorphose. Avec son professeur, et suite à quelques recherches, Freja fut cataloguée en tant qu'Animagus (colombe plus précisément). Lorsqu'elle acheva ses études, papier en main, elle voulu tout d'abord trouver un poste au ministère de la magie. Poste d'ailleurs qu'elle allait obtenir, lorsque son professeur lui envoya un message comme quoi il désirait prendre sa retraite et qu'il avait pris la liberté de la conseiller auprès du directeur.
Prenant ceci comme un signe, elle s'empressa d'envoyer un message d'excuse au Ministère pour annuler sa demande de poste et tenta sa chance à l'école. Incertaine tout d'abord, elle a vite montré un talent certain pour enseigner l'art de la métamorphose. Etonnenamment, il est rare de voir un élève avec une mauvaise moyenne dans cette matière. Non qu'elle triche sur les résultats, mais elle n'hésite pas à ajouter des leçons supplémentaire de soutient, ou à tenter d'autre méthode pour aider un étudiant en difficulté.
Baguette Magique : Une fine baguette en bois d'ébène, au manche délicatement sculpté. 23 cm tout juste, contenant une plume de phoénix.
Animaux de Compagnie : Une siamoise répondant au doux nom de Tennah.
Poste Souhaité : Professeur de métamorphose
Maison Préférée : Roxane