L'arrivée des élèves...

Zephyrine haussa un sourcile, l'air interrogateur. Elle n'avait pas du tout pris le court échange de mots comme une invitation! Encore plutôt naïve, ou plutôt détachée quant au comportement typiquement féminin, l'idée que ce fut une proposition ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Il fallait croire que ses camarades au repas étaient plus perspicaces qu'elle! Le rouge menaça de lui monter au joues, mais le "bon après-midi" de la directrice la fit vite se détourner, pour la regarder s'éloigner par le passage habituel. En tout les cas, le problème paraissait résolu, même si elle se considérait aussi futée qu'une salade.

"Je n'avais pas du tout compris ça de cette manière, il me semblait juste que... Enfin bon, peu importe."

Elle secoua la tête et se reporta sur son camarade et collègue pour l'année à venir. Comme c'était parti, elle craignait d'office de ne pas briller particulièrement dans ses fonctions. Il fallait vraiment qu'elle se reprenne!

"Si tout est clair, alors pour moi c'est parfait. Je tâcherai de me montrer plus aimable, et nous n'aurons aucun problème pour collaborer. D'accord?"

Pour elle c'était à présent régler, enfin presque. Avec son attitude, elle serait probablement non accompagnée au bal. Mais en quoi cela changerait-il des années précédentes? Enfin bon. Au moins, le malentendu était dissipé.

Un silence pesant s'était installé entre les deux préfèts. L'une, belle grande et mince; l'autre, tout aussi grand si ce n'est plus, charmant et élégant. Lui se tenait la, face à elle, droit comme un "i", puis, après un bref sourire précedé d'un délicat baiser amical déposé sur la joue gauche de Zéphyrine, Val lui tournait le dos, dévoilant un bref instant sa nuque pâle lorsque ses cheveux suivirent le mouvement de sa rotation.

Il attendit quelques secondes encores, les yeux clos, puis, sans un mot, il entamait une petite marche silencieuse vers les marches qui le mènerait à son dortoir.

Sa robe de sorcier s'élancant dans les courants d'air de son mouvement de droite à gauche, il se retrouva finalement bien vite à l'opposé d'elle, observant et saluant chacun des élèves qui en feraient de même ou pas à son égard.

La foule franchie, et quelques mots adressés indistinctement à la directrice de maison, il s'adossa contre le mur de pierre, les yeux clos, les bras croisés contre son torse, son menton flirtant avec le tissus de sa robe de sorcier, et ses cheveux, déposé grâcieusement sur ses épaules sombres. Pas un bruit, pas un signe de vie. Il était comme mort, ou jeté dans un sommeil profond soudain, si soudain de plus.

[Si quand tu pense à Zéphyrine en disant "grande", je suis sincérement navrée de te décevoir... Elle est même assez petite. T_T lol!]

Et voilà, c'était râté. Les pomettes de Zéphyrine se teintèrent d'un rouge presque aussi agressif que celui de ses yeux. Elle baissa vite la tête, cachant comme avec honte cette petite gêne qu'elle avait eut. Jamais aucun garçon ne l'avait embrassée sur la joue! Enfin, si, mais ce n'était pas pareil avec son frère. Là, elle ne savait même pas pourquoi elle rougissait. Pauvre petite! Elle n'osa relevé la tête que lorsque le feu commençait peu à peu à quitter ses traits, mais ce ne fut que pour voir que son camarade était brusquement parti.

Certes, la conversation était close, mais elle ne pu s'empêcher de croire qu'elle avait encore dû dire une bêtise, qu'elle avait encore dû se montrer agressive malgré elle. Que ce soit vrai ou non, elle ne savait plus vraiment que penser. Perplexe, elle prit une longue inspiration et décida de se reprendre. Elle avait un rôle à assumer, maintenant.

Aussi, plutôt que de filer se balader comme elle en avait eut jusque-là l'habitude, elle se rapprocha de la foule et déambula parmis ses camarades, écoutant d'une oreille distraite les différentes conversations. Pour ceux qui faisaient connaissance, elle ne dit pas un mot. Mais pour les plus jeunes qui s'interrogeaient les uns les autres sur des détails dont ils ne connaissaient pas la réposne, elle se permis d'intervenir pour les aider, expliquant les horaires de couvre-feu ou encore quelques points un peu obscure du réglement qu'elle avait appris à connaître avec les années.

[ Aucune décetpion, juste une erreur de frappe ]

"Tic", "Tac", "Tic", "Tac" faisait le pendule de la piece, de sorte à ce qu'aucun élève ne puisse un jour arriver en retard de faute d'heure. Lentement, le brouhaha que faisait régner avec joie et plaisir les nouveaux tout comme anciens lors de multiples sujets de conversations se calmait peu à peu. Les quelques rares anciens qui étaient encore dans la salle commune s'attardait déja à rassemblait leurs effets personels, tels que leurs valiss et un tas d'autres babioles, tandis que les premiers années, eux, semblaient plutôt s'interesser à la visite du château.

Quelques éclats de rire encore, et Val releva le menton, ses éclats pourpre ambré parcourant la pièce d'un seul et même regard circulaire, balayant la salle de gauche à droite. Elle, l'autre préfète, était encoe la. AVait-elle finie elle aussi de s'installer dans sa chambre? Errerait-elle donc seule toute l'année scolaire qui allait s'en suivre ? Oh, non, il ne le permettrait pas. Et puis, bien plus que par son rang de préfet, cela allait de son devoir de camaraderie et de son caractère amical.

Toutesfois, cette-fois-ci ce devrait etre elle qui viendrait à lui, non pas l'inverse comme il le fit déja deux fois auparavant.

Ne quittant sa place, dos au mur, un ronronnement lui parvint du sol. Une masse poilue, blanche comme neige et tâchée à la manière d'un tigre de Sibérie. Des yeux verts de jade, une queue battant frénétiquement l'air se glissait entre les pans de sa robe, flirtant avec son mollet droit, y laissant même une trace de son passage qui s'accrochait éperduemment au pourpre du tissu de sa robe.

La salle peu à peu vide, Zéphyrine parut quelque peu soulagée. Apparemment tout le monde semblait bien s'entendre et déjà les plus jeunes s'en allaient découvrir l'environnement de l'école hors de la maison. Pour les rares qui s'attardaient, ce devait être surtout par envie de s'installer plus confortablement dans leurs dortoires, mais sur ce détail, elle s'était déjà établie. Seuls ses livres n'étaient pas encore rangés à proprement parlé, mais elle avait décidé de les laisser encore pour le moment dans leur papier de protection, ne les sortant qu'au fur et à mesure des cours. Aussi il ne lui restait rien à faire, si ce n'est peut-être aller récupéré son petit compagnon à poils qui devaient pour l'heure encore somnoler dans son minuscule panier.

Elle retraversa la salle commune, revenant vers les escaliers, et à mi-chemin, son regard tomba sur son camarade. Etait-il resté là tout du long? Non, probablement pas, pensait-elle à tort. Mais ce qui attira par la suite ses orbes rouges, ce fut le frottement amicale du félin contre la jambe de son maître. Chat! Sa souris allait devoir rester quelques temps supplémentaires dans les dortoirs. Hors de question de le promener avec un chat tout proche. Mais bien loin d'avoir une quelconque antipathie vis à vis de l'animal, elle s'accroupit sur les marches et tendit vers le museau du chat sa main délicate, un petit sourire venant étirer ses lèvres.

"Il s'appelle comment?"

Ses yeux se relevèrent sur Val, laissant ses doigts devant le chat sans pour autant le toucher. Apparemment, l'idée qu'elle puisse se faire griffer ne lui avait même pas traversé l'esprit.

Le silence s'était installé depuis un bon petit moment déja autour de lui, le seul bruit qu'il entendait était le ronronnement du félin. Puis cette voix, la même que celle qu'il avait entendue avant, lors de la discussion avec Zéphyrine, oui, c'est elle. Il la reconnaît sans même ouvrir l'oeil.

" Je ne sais quel nom lui donner encore...Peut-être pourrais-tu m'y aider...?"

Un délicat sourire amical, puis, sans crier garde, il saisit la main de la préfète, l'amène contre les poils blancs comme neige de l'animal. Animal, qui, sous la peau de la fille se prélasse, ronronne et miaule de bien-être.
" N'aies crainte, il ne mord pas..."

Quelques paroles rieuses, juste pour détendre l'atmosphère, alors qu'il époussetait les pans de sa robe, simplement pour retirer les quelques pils soyeux qui étaient accrochés.

Surprise par le geste de son camarade, elle laisse sans peine sa main glisser sur la fourure si agrable du félin. Elle n'imaginait pas ce dernier suffisemment confiant pour se laisser toucher par n'importe quel inconnu, mais c'était avec un sourire plutôt content qu'elle se laissait aller à quelques caresses sur le dos du chat.

"C'est ton compagnon, c'est à toi de lui trouver un nom. C'est plus juste, je pense, non?"

Ses yeux quittèrent le félin pour remonter dans ceux de son camarade. Elle ramena sa main pour la poser sur son genoux, restant accroupie sur les marches de cet escalier. Non qu'elle ne veuille participer à un choix dans ce genre, mais c'est plutôt qu'elle jugeait que son avis ne devait pas être prisen compte. Après tout, lorsqu'elle-même avait choisi le nom de son animal, elle n'avait écouté l'avis de personne. Sale caractère? Sûrement, oui!

"Je suis certaine que tu as déjà une idée de comment l'appeler."

Un petit sourire, amusé celui-là, fit changer quelque peu son expression. Elle n'expliqua pas son point de vue, mais ce genre de chose était naturel. Il connaissait son compagnon mieux que n'importe qui d'autre, il était donc le plus apte à savoir comment le nommer.

" Hé bien, pour tout te dire...J'avais pensé à Sibian ( lire Zibiane ), qu'en penses-tu toi ?
J'aime bien recevoir l'avis d'une personne. "

Le dénommé zibian s'avancait encore de quelques petits pas vers la fille, se roulant sous ses caresses, puis, d'un léger geste du museau lorsque celle-ci cessera ses caresses, il lui bousculera le genou, l'invitant à recommencer le jeu. Il ronronne, se frotte et se tortille contre le tissu de la robe de la préfète. Quelques poils ci et la, d'un blanc de neige, quelques accrocs peut-être, mais bien peu visibles.

Val s'était agenouillé à la hauteur de sa camarade, son regard tentant de trouver le sien, chose faite par inter mi-temps. Une caresse sur le poil du chat qui effleurera la peau de la main de sa camarade. Un geste, déplacé peut-être. Pourquoi l'avait-il fait? Cela lui ressemblait pas du tou, car même s'il était entouré de nmbreuses filles charmantes et intelligentes, il n'a jamais voulu connaître quoi que ce soit d'autre de leur part, se consacrant plus à ses études qu'à ses loisirs.

Un petit ssourire entraînant un rire défunt, puis, la châleur dans ses yeux qui s'animent. Sa seconde main glisse dans sa chevelure pourpre, ramenant quelques mèches en arière.

Les poils ou les accros, Zéphyrine n'y faisait à vrai dire pas du tout attention. Un peu enfantine sur ce coup, elle laissait sa main aller et aller encore le long de l'échine de l'animal, sans se soucier des touches blanches qui peu à peu parsemaient le bas de sa robe. Mais la main de son camarade la ramena à une réalité tout autre. Peut-être le geste était-il incinscient? En tout cas la faible teinte rosée qui s'était mêlée aux traits de Zéphyrine l'était totalement.

"Sibian (prononcé correctement ^^)... C'est joli comme nom."

Tout aussi inconsciemment, elle avait ralenti son geste, mais le chat lui fit vite réaliser cet oubli et, non sans une petite pointe de soulagement, elle baissa les yeux sur le félin, reprenant ses attentions. Elle se surprenait elle-même, ainsi gênée alors qu'à l'ordinaire, elle ne l'était jamais. Non mais allait-elle ainsi se laisser faire? Jamais! Elle releva à nouveau les yeux, pour fixer ceux de son camarade quelque peu... Différents, mais ce n'était qu'une impression peut-être.

"Tu vas profiter de l'après-midi pour aller te promener aussi? Où est-ce que tu n'as pas encore fini de mettre tes affaires en ordre?"

La queston qu'avait posée sa camarade l'avait fait sourire doucement, avant qu'il ne reprenne sur le simple ton de la conversation:

" Hé bien maffaires sont rangées depuis un petit momnt, et pour tout te dire, je n'ai pas trop envie de re-re-re-revisicette école."

Alors que les mots sortaient comme une mélodie apprise pa coeur par un jeune écolier moldu, il ne put s'empecher de rire timidement a sa dernière réplique. Un visage qui s'émerveillait, des traits fins tirés en un large sourire d'amusement, et ses paupières qui se closent.

" Sans doute que je vais faire quelques révisions de dernière minute pour que mon année se passe au mieux...Et si tu veux venir je n'y vois aucun inconvénient..On pourrai réviser ensemble non ? "

Un ton appréciable, calme, salvateur. Il setenait la, caressant une dernière fois le pelage neigeux de Sibian.; alors qu'il n'avait même pas prêté attention à la "caresse" de sa main, à la teinte rosée des joues de Zéphyrine, ni même à tout autre chose à vrai dire.

Une révision en commun? Voilà qui allait être sans doute utile. Avec les tâches de préfets, le temps libre allait devoir être exploiter au mieux, alors, autant commencer par une révision, s'assurer que les leçons de l'année précédentes étaient acquises, histoire de ne pas débuter avec de mauvaises surprises. Et puis, les plus jeunes ne voudraient sans doute pas avoir les préfets derrière eux pour découvrire l'école. Leur rôle commencerait d'autant plus le lendemain, alors...

Zéphyrine accorda une dernière caresse au félin avant de ramener sa main sur son genoux, époussetant plus par hanitude les plis de sa robe où s'étaient accrochés quelques poils qui se démarquaient d'autant plus par le contraste de leur teinte blanche sur le tissu sombre de la robe de l'école.

"Oui, on pourrait! En tout cas je n'y vois aucun inconvénient."

Elle se redressa, sur les escaliers, même si en fait la différence de hauteur prouva qu'en fait, elle n'avait pas grand chose à redresser. Enfin, il fallait bien cesser de jouer sur la fourrure du chat, ou elle en connaissait un qui allait lui mordiller les doigts pour avoir pactisé avec l'ennemi. Ainsi sont les rongeurs, sans doute!

"Il faut juste que j'aille chercher quelques livres dans ce cas."

Voila que l'année commencait à merveille pour lui. Une révision avec sa camarade. Quelques sorts de base,quelques notes prises rapidement sans doute. Le seul matériel que lui emportera était préparé sur une petite table, près de la cheminée, sans doute les avait-il emporté lorsqu'il quittait son dortoir pour venir entendre et saluer la directrice de maison.

" Bien, moi je vais tout simplement t'attendre ici..." lanca-t-il un peu rêveur, sans doute songeait-il aux quelques notes qu'il réviserait cette après-midi.

L'après-midi s'annoncait chaude, et dans la salle commune des élèves de Chimère, plus personne n'y était, sauf lui et son familier qui se rouler sur le sol, tentant de griffer l'air abstrait au dessus de lui. Val, lui, patientant la venue de Zéphyrine, s'installa confortablement dans un fauteuil pourpre, ses bras appuyés sur les accoudoirs,sa tête contre le repose tête, parfaitement câlé.

Pour lui cela était la dernière année de cours ici, alors autant la réussir avec briot et les meilleurs résultats possibles. Malgrès des examens précédents géniaux, il reste tout de même sur ses gardes, se préparant à une éventuelle surpirses de la peur de n''importe quel professeur, ou lors des examens, s'il y avait une chose qu'il avait mal révisé?

Toujours est-il qu'il se préparera durement cette année.

Zéphyrine avait hoché la tête et avait contourné son camarade pour finir de monter les escaliers, rejoignant le dortoir des filles où elle disparu quelques minutes. Dans sa chambre, elle avait réouvert sa malle dans laquelle traînaient des livres neufs encore emballés, d'autres déjà utilisés l'an dernier, mais parfaitement bien soignés, et un sac qu'elle passa par-dessus son épaule. Elle y enfourna rapidement les livres les plus anciens, laissant là les neufs, puisque pour le moment, elle ne les avait pas encore étudié. Au milieu des livres, elle avait pacé quelques cahiers, vestiges des notes qu'elle avait prise l'an dernier, et dont elle avait prit soin de résumé l'essentiel pendant les vacances. Il n'y avait pas à dire, l'école de sorcellerie la rendait bien meilleure élève que celle des moldus!

Mais maintenant, elle redescendait les marches, vérifiant dans sa poche que sa baguette s'y trouvait toujours. Elle avait abandonné son chapeau, atirail bien inutile pour des révision. Arrivée en bas des amrches, elle fit un arrêt, balayant la pièce du regard avant de poursuivre en direction de Val. Ele n'avait pas pris son rongeur. Avec un chat dans les environs, mieux valait éviter à sa souris une crise cardiaque. Elle s'arrêta à la hauteur du fauteuil, repoussant derrière sa hanche son sac visiblement bien rempli.

"Tu veux qu'on révise ici, ou qu'on aille ailleurs?"

L'école ne manquait pas de choix. Entre les jardins, la bibliothèque, les salles communes... Bref, il n'y avait plus qu'à jeter son dévolu sur n'importe laquelle des possibilités.

Val semblait être endormi, confortablement blotti dans le fauteuil de velours pourpre. Les mèches pourpres et violines de sa chevelure balafraient son visage de part en part, ne laissant paraître que l'ombre d'un infime sourire. calme et apaisant.

Dans la cheminée face à lui,aucun crépitement de flammes, la météo extérieureréchauffait déja bien assez la salle, malgrès les fenêtres entr'ouvertes - sans doute l'avait il fait lorsqu'elle s'était absentée -.

Quelques minutes passent sans un bruit, ni même un signe de vie de la part du jeune préfet, enfin, un signe. Ouf. Ses mains glissent le long des accoudoirs,ses genoux se fléchissent un peu plus sous le poids du jeune qui tente de se relever. Ses lèvres remuent, et quelques sons s'en extraient:

" Hé bien je pencherais plutôt pou le parc, étant donné que le temps le permet, et surtout que nous devrions en profiter pendant que nous avons un peu de temps libre...Mais si tu à autre choose à me proposer, je t'écoute..."

QUelques mots sillonant la salle comme un murmure, et ceux-ci viendront à alle, comme si, près de son oreille, il les avait chuchotés. Une voix mélodieuse, presque en chant, sans doute jouait-il un peu une dernière fois.

Puis le voila maintenant debout, face à la cheminée, la nuque inclinée, basse, le regard pourpre posé sur elle, qu'il semble détailler dans le moindre de ses geste, la moindre de ses paroles.

Pendant un court instant, ce qui sembla être de l'inquiétude passa sur les traits de la jeune fille. Mais ce voile disparu bien vite au premier mouvement de Val. Elle avait conservé ses orbes rouges fixées sur lui, guettant une réponse, se demandant sur le moment si il n'aurit pas préféré se reposer. Après tout le voyage avait peut-être été plus long pour certain.

Mais elle n'en dit rien. gardant cela pour elle. Après tout, si c'était le cas, rien n'empêchait de le lui dire. Et il semblait que ce calme était naturel chez lui, non? Elle dévia les yeux pour couler vers la fenêtre éckairée un rapide regard. Oui, il faisait vraiment beau! Et après cette journée, ils seraient cloîtrés en classe pour la plupart du temps, alors autant en profiter encore une fois avant que les semaines ne puisse plus le leur permettre.

Elle revint fixer son camarade, sourire aux lèvres, sourire sympathique à n'en point douter. Puis ce fut un hochement de tête qui vint l'accompagner, laissant glisser devant une épaule l'une des nombreuses nattes brune qui peinaient à tenir en place.

"Je n'ai aucune objection! Allons-y!"

[HJ: Je te laisse poster dans le parc!^^]

Val invitait déja la jeune fille à marcher devant lui, galanterie oblige. Son félin, lui, en boule dans le fauteuil ou quelques instants plutôt était assis, somnolent peut-être. Aucun risque pour la souris de Zéphyrine.

Elle l'avait incité à avaner le premier, mais n'est il pas le rôle d'un jeune homme peut-être, que de laisser passer les dames d'abord ? Oh si,et puis ce sont cses bonnes manières la qu'on lui à apprise.

Il lui sourit,l'observe dans le fond de ses yeux un court instant, avant de le détourner, et de le clore un moment. Vraiment étrange ce préfet.

" Non, je t'en prie, je te suis. "

Une petite voix calme, sans accent. Après eux,la pièce serait vide, sauf peut-être quelques anciens élèves qui s'attardaient dans leurs chambres à ranger leurs affaires. Et puis, le silence, dans cette salle, oui,il l'aimait, mais pas aujourd'hui, il préfèrait être en compagnnie de la seconde préfète, pour réviser d'abord. Préparer son année était pour lui la chose la plus importante, mais surtout la réussir.

Pénélope semblait plongée dans sa réflexion. Depuis plusieurs longues minutes, elle somnolait, tout en murmurant de droles de paroles, elle parlait de chaussures, de Moldus et paraissait dialoguer avec d'autres personnes, que les élèves de Chimère ne voyaient pas.

Pourtant, pour on ne sait quelle raison, elle sursauta soudainement et ouvrit les yeux. Ces deux perles oranges, étranges et luisantes de folie. Alors qu'elle éclatait de rire, un rire enfantin et candide, la jeune rouquine sautilla jusqu'à la porte sans apporter son regard sur aucun de ses camarades.

Elle semblait en intense action, intellectuelle bien sûr, en acquiesçant seule de temps à autres. Son horloge interne indiquait qu'il était bientôt l'heure de manger ... oui mais où étaient les cuisines ?

Elle passa les portes, alors que quelques gloussements d'autres élèves se faisaient entendre indistinctement dans le brouhaha des rerouvailles.

[Plus tard...]

Serrant son sac un peu plus qu'il ne l'était nécessaire, Zéphyrine avait conservé elle aussi un certain silence, fixant ses pieds comme si elle allait y trouver quelque chose de passionnant. Elle eut cependant quelques regards en coin pour son camarade, juste pour voir si il restait encore une trace de son rougissement. Le sien commençait gentiment à s'eclipser, ce qui pourtant n'enlevait rien à cette drôle d'impression qu'elle avait depuis qu'il l'avait serré dans ses bras. Décidément, elle n'était pas vraiment habituée à grand chose!

"Bellérophon."

Ce fut la première fois qu'elle brisa le silence le temps de leur marche. Se flissant dans le passage permettant l'accès à la salle commune de leur maison, elle ne traîna pas, s'attendant à raison qu'il y ait d'autres élèves prêts à venir se presser par ici. La salle commune commençait d'ailleurs à se remplir, preuve des préparations pour le bal. Une fois bien entrée dans la salle, elle s'écarta du passage pour s'arrêter et se retourner vers son camarade.

"Bon! Et bien je vais me changer. ça te va si on se retrouve ici dans une vongtaine de minutes?"

Le sourire avait retrouvé le chemin de ses lèvres. Quoiqu'elle fut encore un peu gênée, elle retrouva vite son air aimable et un peu enfantin.

Cet air enfantin qui plaisait tant au jeune préfèt...Il la laisserait donc, après avoir annoncé le mot de passe s'imiscer dans la pièce, et à lui de la suivre, la talonnant de quelques pas en arrière. Les teintes rosées avaient vite disparuent de son visage,et laissaient maintenant place à une teinte plus pâle, presque blanche.

Lui ne se risqua même pas à un regard pour elle. Finalement, il était trop stupide de l'avoir étreint comme ca..A quoi cela servait-il..? Oh, à rien. Mais il avait tout de même découvert une sensation de joie lorsqu'il sentit le corps de la jeune fille entre ses bras.

Lorsqu'elle le sortit de sa douce rêverie, il l'observa, pour la première fois depuis qu'ils avaient quittés le jardin.

" Très bien, je t'y attendrais.." murmurait-il, se sentant finalement un peu stupide de sa réaction.

"Alors à tout à l'heure!"

Un dernier sourire, et la voilà qui fit demi-tour et se faufila, comme à l'ordinaire, entre les élèves qui commençaient à remplir peu à peu la salle commune. Elle atteint rapidement les escaliers qui lui permettaient d'atteindre le dortoire et grimpait maintenant les quelques marches, son sac sautillant contre sa hanche.

Arrivée en haut, elle bifurqua dans la direction qui menait aux chambres des filles et disparu totalement à la vue de ceux qui se trouvaient dans la salle commune. Une fois dans sa chambre, elle referma la porte derrière elle et commença, non sans mal à fouiller dans sa malle pour trouver la robe qu'elle était censée mettre pour le bal...

[Désolée, c'est un peu court... T_T Je poste le retour dans la soirée.]

" Oui à tout à l'heure Zéphyrine.."

Il la laissait partir alors vers son dortoir, et il s'en irait sans doute vers le sien, pour également revêtir la tenue de soirée qu'iul avait fort heuresement penser à amener. C'est que tout de même, parfois il pouvait être tête de linnote oui.

Il emboitait donc le pas vers les escaliers en spirales qui les mèneraient vers sa chambre, ou il rencontrera un jeune homme qui lui en descendait. Vêtu d'un sublime costume aux couleurs sombres, une chemise blanche, et un noeud parpillon, il était radieux dans ce costume.

Oui, oh, et ce visage, bellâtre va. A coup sûr il plairait à toutes les filles de la demeure des chimères. Un courte discussion entre les deux jeunes chimère, et déja Val le délaisserait pour alors grimper quatre par quatre les marches.

Et voila un bien beau jeune homme, vêtu d'un costume sombre et d'une chemise bordeaux qui descendrait les marches en colimacon des dortoirs menant chez les garcons. Un sourire ravi aux lèvres, il était le premier de retour entre Zéphyrine et lui à ce qu'il avait pu constater, etn une main cramponné sur sa cuisse gauche maintenant fortement un objet metallique. Sans doute lui aussi avait emporté l'insigne de préfet, pour être sur de l'avoir au cas ou il le faudrait... Coiffé correctement, bien vêtu..Une touche de parfum..Oui..Sans aucun doute il devait faire tourner le coeur de dizaines de filles dans l'établissement. Mais elles lui importait peu...Quoiqu'il commencait tout de même à s'interesser au sujet de la fille.

Quelques autres jeunes hommes, bien vêtu de même, patientait, certain le retour de leurs cavalières sans doute, d'autre, simplement l'heure d'aller à ce bal.

Et c'est debout, près d'une fenêtre qu'il se surprit à patienter le retour de Zéphyrine, contemplant le jardin, et le saule ou ils se trouvaient qulques minutes avant, en sa délicieuse compagnie. Il ne la verrait donc pas arriver. Mais aura sans doute l'agréable surprise de la découvrir, vêtu de sa robe de bal, ou elle n'en sera que plus belle.

Il ne fallu compter que quelques courtes minutes pour que Zàphyrine descende à son tour. Ses escarpins battant les marches, elle ne s'arrêta qu'une fois en bas de l'escalier, ses iris rouge vif balayant la salle commune à la recherche de son camarade devenu cavalier. Dans cette robe somme toute relativement sobre mais élégante, elle paraissait semblable à une poupée, à l'exception de son teint auquel manquait la pâleur nécessaire. Mais sa taille fragile et sa finesse faisaient croire qu'elle aurait pu se briser à tout instant.

Elle tourna la tête, il devait être là, c'était certain. Du moins elle était convaincue d'avoir fait un peu trop long. Mais n'était-ce pas habituel pour une fille de se faire désirer? D'ailleurs à en juger par les garçons élégamment vêtus qui attendaient, elle ne devait pas être la seule. Ses épaules nues étaient maintenant recouvertes en bonne partie par ses cheveux ondulés qui s'écoulaient presque indéfiniment. En l'occurence l'infini s'arrêtait à peu près au niveau de ses genous invisibles sous la longue robe.

Ah enfin! Ce ne pouvait être que lui, près de la fenêtre. Un sourire aux lèvres, elle s'avança, prenant la peine tout de même de regarder de haut en bas le dos de ce costume, puisque sur le moment ce n'était que ce qu'elle pouvait en voir. Mais dès qu'elle se fut rapprochée, une douce effluve lui parvint. A peine, juste l'odeur agréable caractéristique d'un parfum. Elle s'arrêta dans son dos, levant une main fine jusqu'à l'épaule du jeune homme.

En effet, il était bel, et bien la. Dos à elle cnore pour le moment jusqu'à ce qu'elle ne pose finalement sa main sur son épaule, et que de la sienne, il s'en saisisse, et tourne enfin sur ses talons pour lui faire face. Sa main délicatement posée sur la sienne, il la lui relachait tout de même, et c'est avec un sourire radieux qu'il ceuillit à son regard, la beauté de Zéphyrine. Il la regardait sous toutes ses coutures, comme s'ils étaient couple ou quelqu'amis se connaissant de longues dates, la faisant tourner sur elle même. Bon sang, qu'est-ce qu'elle était belle, encore plus qu'à l'accoutumée.

Elle, puisqe maintenant il lui faisait face, les quelques pâles et rares rayons de soleil qui percaient encore par le carreau, ne fut finalement qu'un ange. Oui. Tout bonnement. Vêtu de son costume superbement taillé, il était bien plus beau encore que les anges à vrai dire.

Il lui souriait, et vint même lui déposer un baiser sur sa joue.

L'attente ? Oh, bah, il n'en avait que faire. il savait que c'était pour se faire bien plus belle, bien plus tout qu'elle ne l'est déja au naturel. D'ailleurs lui aussi avait usé d'artifices pour ce bal, vu la senteur des effluves légères qui embaumait l'air autour du jeune garcon.

" Tu es radieuse dans cette tenue..Je veux dire...Waow..." parvint-il seulement à lui murmurer dans une douce et mielleuse voix.

C'était avec un sentiment d'amusement qu'elle se prêta au jeu d'observation et tourna sur elle-même avant de faire à nouveau face à son camarade. Mais là, son sourire sembla disparaître, comme si une pensée subite l'avait prise par surprise. Tandis que Val baignait dans les rares rayons qui traversaient la fenêtre, elle eut comme une étrange vision qui lui fit conserver un certain silence. Ses yeux s'étaient comme ancré dans les siens, le temps qu'un mot parvienne à se former dans sa tête. "Ange". Etrange pensée vraiment.

Mais l'ange en question était venu poser un baiser sur sa joue, et comme ce qui semblait être à l'ordinaire, Zéphyrine s'empourpra. Décidément, elle était bien loin d'une quelconque habitude face à une telle situation. Mais cette fois-ci, elle ne baissa pas les yeux, même si il lui était pourtant difficile de ne pas détourner le regard.

"Heu... Merci. Tu... Tu n'es pas mal non plus! Ce costume te va à merveille."

Il y avait des instants comme celui-là où Zéphyrine se serait volontiers enfoncée sous terre. N'était-elle donc capable que de prononcer des paroles aussi banales dans ces circonstances?