L'arrivée des élèves...

Face au compliment que sa camarade préfète lui avait prodigué, il ne pouvait s'empêcher de lui sourire charmeusement, délicatement. Et le regard de Val dévia sur un autre petit bonhomme dans la salle commune des chimères, qui ne cessait d'observer Zéphyrine, comme envouté.

Sans doute certains aurait réagit de facon excessive et jalouse, mais qu'importe, ils ne sortent as ensemble pas vrai? Et puis ou est le mal à réluquer une belle fille pour un jeunne homme d'une quinzaine d'année?

Il conviait maintenant la préfète à percher sa main sur son bras droit, placé en angle droit contre sa hanche, et ils pourraient s'avancer lentement vers la sortie. Que de manières...

Les mots qu'elle avait pu lui dire le touchait beaucoup oui, car même s'il plaisait beaucoup, rares étaient celles qui le faisaient avec tant de délicatesse.

[ HRp: Très peu d'inspi, desolé miss ]

<< BELLEROPHON >>

A cloche pied, Pénélope aux yeux orangés et fous pénétra dans la Salle réservée aux Chimères. Elle regardait le plafond vernis et illustrement connu pour ses teintures royales de couleur pourpre et sombre. Cependant, perdue dans ses pensées innomables, la jeune fille rousse ne voyait rien de ce qui se trouvait au sol, fixant uniquement le plafond.

Elle bousculla un élève de première année, comme elle qui eut peur d'une contagion rapide visiblement puisqu'il s'écarta et regarda le bras qui l'avait touché comme s'attendant à y trouver des microbes ressemblants à des petits monstres poilus.

Pour simple excuse, Pénélope chantonna :

" Pas de Rouge, pas de Rouge. "

Elle semblait croire de toutes ses forces à ce qu'elle disait tout haut, d'une voix nette et aigue. Ne voyant toujours rien de ce qui rampait au sol, elle se prit les pieds dans un cartable de cuir qui était posé là, et tomba en avant.

Heureusement (ou non) on put amortir sa chute : Elle tomba la tête contre le torse de Val, son nez heurtant violement le jeune homme. Elle resta sonnée un instant puis Pénélope se remit sur pied, venant lever sa main pour frotter son nez meurtri avec une grimace.

" Violet. Il est violet ! "

Elle soupira étrangement, comme on le fait lorsqu'on se trouve vraiment bien, alors que la situation était toute autre. Relevant les yeux avec une allure distraite vers les deux Chimères, Pénélope cligna des paupières, un peu. Tien, ils étaient tout beau tout neuf !
Oh mais oui ! Le Bal ! Avec cette histoire, et ses pensées saugrenues, elle avait 'oublié'. Une robe, elle allait bientôt en ...

On frappa au bois de la grande porte vernie. Un tout minuscule raton ... euh non, en fait c'était un Elfe de maison, avec un nez pointu et des yeux glubuleux, portant un espèce de vieux chiffon autour de sa taille osseuse qui entra, portant une grande boite. Elle était trop grande pour elle, aussitôt, Pénélope accourut pour s'accroupir devant lui et lui parler comme on le fait à un chien.

" Gentil Elfe de Maison. Merci, tu diras merci à ta Maîtresse il est très beau ce carton. "

Biensûr, la robe était à l'intérieur... mais la Rouquine ne semblait pour l'instant pas le réaliser. Elle leva la main, caressa le crâne dégarni et poisseux de l'Elfe avant de lui sourire de manière ridicule et de se relever pour prendre le carton.

Elfe ne savait pas vraiment que faire et s'inclina en balbutiant :

- Oui Madame, je lui dirais Madame, au revoir Madame.

Mais Pénélope n'écoutait déjà plus, elle eut un rire extatique et sautilla sur place, avant de retirer le carton puis , elle découvrit la somptueuse robe de Mar Lise. Elle était vraiment ... extraordinaire, sensationnelle !
Pénélope n'avait jamais vu de tel chef-d'oeuvre et écarquilla les yeux.
Comme tous les élèves de Chimère d'ailleurs, qui se demandait où une Folle comme elle pouvait bien avoir une telle tenue.

C'était comme si le reste de la salle n'existait plus. A des centaines d'années lumières de ses camarades, Zéphyrine ne remarqua pas cet autre regard porté sur elle. De toute manière, combien allaient fixer ainsi des tierces personnes pendant la soirée? Avec ces tenues, les danses et tout ce qui s'en suivait, ça n'avait pas vraiment d'importance. Tout n'allait probablement être que beauté.

Pour preuve, les bonnes manières étaient déjà présentes. Et le bras si poliment tendu n'allait pas tarder à être pris si un son inhabituel ne l'avait pas tiré hors de ses pensées. Détournant pour la première fois son regard de son cavalier, elle remarqua sans peine la jeune fille aux cheveux orange, celle qui disait des choses un peu étranges, et surtout la réaction peu aimable du garçon qu'elle avait bousculé.

Sans doute n'aurait-elle pas dû s'attarder sur le jeune garçon... Les sourcils froncés, laissant transparaître une pointe de reproche, elle ne vit pas venir la chute de Pénélope... Droit sur Val. Apparemment, leur jeune camarade n'avait pas eu très mal puisqu'elle se relevait rapidement. Mais Val?

"Est-ce que ça va?"

La question allait aussi bien pour l'un que pour l'autre! Son bras était tout naturellement venu prendre celui de Val pour lui éviter de tomber. Mais Pénélope était déjà parti sans qu'elle n'ai eut le temps de l'attrapper pour s'assurer qu'elle n'avait rien.

Et comme beaucoup d'autres dans la salle, elle avait posé un regard curieux sur le paquet apporté, jetant des regard rapides à Val, ne sachant pas vraiment si le choc l'avait blessé.

Son regard se plongeait une nouvelle fois dans celui de sa cavalière, et voila qu'il posait, tout comme les dizaines d'élèves présents dans la salle, maintenant son regard sur la rouquine étrange. Un petit sourire amusé lorsqu'il la vit deambulé ainsi, mais sourire qui s'estompt bien vite. Elle heurtait inconsciemment un jeune premier année de chimère, et l'entrainait dans une chute. Celui-ci, se relevant portait maintenant quelques jugements odieux à la dîte folle par les murmures qu'il avait pu entendre.

SOn regard, machinalement, la suivait. Quelques pas encore, et hop, la voila qui fit une chute, droit sur val qui ne manqua pas de la rattraper, l'attrapant par les épaules, évitant ainsi une chute aux deux personnes. Il la remettait en équilibre, et sans qu'elle ne se soucie de quoi que ce soit d'autre, elle repartit, sans même répondre aux questionnement de val et Zéphyrine.

" Est-ce que ca va..? " demandèrent-ils alors, ensemble, la voix surprise de Val se mêlant à la délicatesse de Zéphyrine.

Pas de réponses..Non..Elle était étrange, oui, mais peut-être seulement avait-elle peur des autres..En tout ca sil faudrait changer cela. AUx deux préfets de s'enn charger, plus tard sans doute, car cette soirée était à eux. Et puis, elle disparut dans les escaliers menant aux dortoirs, alors pourquoi l'attraper. Elle savait ce qu'elle faisait.

" Oui..Moi ca va...Merci..J'me suis retenu.." lui sussurait-il au creu de l'oreille, doucement, comme une mélopée envoutante.

Non sans une certaine perplexité, Zéphyrine suivit les mouvements de l'étrange jeune fille du regard. Les étoffes d'une magnifique robe ne lui avait pas échappé, de même que comme beaucoup d'autres élèves, elle se demandait qui avait envoyé une telle splendeur. Sans doute la famille de la jeune fille? A moins que ce ne fut un cadeau qu'on lui offrait. En fait, ce n'était pas le fait qu'une personne aussi étrange reçoive une si belle tenue qui l'intriguait, mais plutôt qui possédait de pareilles robes. L'impression cruelle de n'être qu'un vilain petit canard au milieu des cygne envahi Zéphyrine. Oh et puis pourquoi s'en souciait-elle aujourd'hui, elle qui ne'était encore jamais montrée coquette jusque-là? Grand Dieu! La voilà qui commençait peu à peu à penser comme une fille!

La voix envoûtante de son cavalier la fit bien vite chasser ses réflexions futiles. Au moins, l'incident ne l'avait pas blessé. Et elle s'en trouvait soulagée, sans doute plus qu'elle ne l'aurait avoué. C'est qu'on peut se faire vraiment très mal en tombant! Pourquoi ce cartable avait-il été abandonné ainsi sur le passage? Sa place aurait dû être dans un dortoir, ou plus proche de son propriétaire. Mais elle n'avait pas envie de faire des remontrance au premier jour de rentrée, aussi répondit-elle à Val avec un sourire plus rassuré, bien que le ton qu'il avait employé l'avait quelque peu troublée.

"Tant mieux! Pendant un moment, j'ai cru que tu t'étais fait mal."

A nouveau ses yeux se portèrent sur Pénélope qui vraisemblablement sautillait de joie. Elle non plus n'avait pas dû se faire mal alors. Tant mieux!

[ HRP : après ce post, poste directement dans la salle du bal, je posterais à ta suite ^^]

Pénélope était mainetant à quelques lieux d'eux. Val, un léger sourire aux lèvres, bien plus amusé par la situation qu'ennervé, sortit de la poche de son pantalon du costume l'insigne de prfet qu'il accrochait sur sa veste sombre, tout juste à hauteur du coeur.

Ceci fait, il le lustrait d'un revers de manche, puis, placement habile de sa main gauche dans le dos de la demoiselle, il l'entrainait vbers la sortie de la salle commune. Quelques regards s'étaient posés sur elle, par sans doutes quelques jeunes garcons, et sur Val, aucun. Vraiment. Il était, et sans doute que cette réputation le suivrait toute cette année. Quelques messes basses ici et la de la part des filles, sans doute Val en était le principal sujet de moquerie.

Qu'importe.

[ Après le bal...]

Zéphyrine avait tout naturellement calqué son pas sur celui de son cavalier, quoi qu'il lui fallu parfois aller un brin plus vite pour demeurer à sa hauteur. La soirée avait été divertissante, mais surtout, elle en garderait un souvenir bien plus magique que les années précédentes. A cette pensées, un petit sourire involontaire était resté sur son visage. Elle ne l'avait dissipé que lorsqu'elle était finalement arrivée devant la brèche qui faisait l'entrée de la maison de Chimère.

"Bellérophon."

Sa voix avait perdu un peu de sa conviction. Certes elle avait hâte de reprendre les cours, mais la perspective de faire cesser là la soirée amoidrissait sa motivation. Le passage ouvert, elle s'y engagea jusque dans la salle commune de leur maison et ne s'y arrêta que pour faire face à son camarade.

"C'est là qu'on se quitte... Merci beaucoup pour cette soirée!"

Oui, c'était une belle soirée, bien meilleur que celle à laquelle elle s'était attendue l'après-midi qui l'avait précédée.

Ils avaient marchés ensemble dans les couloirs sans même s'échanger un petit mot, bien que quelques regards timides et discrets, ou encore ce sourire qui les valorisaient tant, s'imprimait sur leurs visages, à l'égards de leurs camarades. Une main qui serrait celle de sa cavalière, et toujours ce silence pesant, mais si attendrissant pour tout observateur de la scène.

Devant l'entrée de la salle principale, Val ressentait un léger pincement a coeur. Pour lui aussi, cela avait été sa plus belle soirée qu'il pu passer au bal d'entrée, et, il avait également pour la première fois, une cavalière.

Enfin, arrivés au croisement séparant ls deux dortoirs (la salle commune donc ), le jeune homme gratifiait la demoiselle d'un sourire, puis d'une accolade pas très franchement amicale, peut-être bien plus qui s'en ressentait.

Il l'avait serrée ainsi dans ses bras durant un court instant, et avant de se retirer, avait même déposé ses lèvres sur la joue de la préfète, pour finalement se reculer,et quitter la belle.

<< Oui, c'est ici. Merci pour cette soirée à toi aussi...Passe une bonne nuit..On se voit donc demain j'espère...>>

A reculons, il se dirigeait vers les escaliers qui le mèberait jusqu'à son dortoirs, ou il passera la nuit, à attendre avec impatience le début des cours, pour la revoir.