Rentrée des Classes - Grand Bal

En poussant les portes, la Sous Directrice fut émerveillée par tant de luxe. Le plus flagrant, c'était que chaque année, la même surprise et la même sensation de grandeur lui parvenait au coeur et lui tenait les poumons. C'était à en suffoquer tant c'était féérique. Tout était doré ou brillant, on mettait un certain temps à se faire à cette atmosphère de Magie et de Richesse.

Un immense buffet derrière lequel au moins deux dizaines de laquets attendaient, en queues-de-pie et aux cheveux gominés, était installé dans le fond de la salle. Une terrasse surplombait les Jardins à la Française et une grande fontaine de jus de citrouille avait été montée sur une table en cristal véritable, vers la droite.

Un imposant orchestre, aux innombrables instruments était en train d'acorder leur oeuvres d'art, et même cet instant qui d'habitude est cacophonique, semblait déjà être une valse envoutante. La Directrice de Chimère les salua en passant et se dirigea vers une petite bonne femme rondouillarde à l'air naturellement jovial.

<< Tout va bien, Melle Pillondenuit ? >>

La petite dame souriait comme si elle était ivre, et pourtant bien sûr, ce n'était pas le cas. Elle regarda un long moment la Sous Directrice avec de grands yeux ronds et plissa les yeux pour répondre.

- Oh Mademoiselle Laherte ! Vous êtes magnifique. Comme chaque année bien sûr mais vraiment avec une telle plastique on se demande pourquoi vous n'avez toujours pas de...

<< Oui merci beaucoup Melle Pillondenuit, mais s'il vous plait, dites-moi, tout se passe bien ? >>

Parler de son désert affectif n'était pas vraiment une agréable chose, surtout juste avant ce grand événement que le Bal de Début d'année. Il était presque aussi stressant que celui organisé à la fin des classes ! Et Hécaterinaa n'avait pas vraiment envie que cette femme aux allures de petite sorcière de Conte étalle devant tous les valets son célibat.

- Oh la fête ! Oui oui ! regardez, cette année on a commander des étoiles filantes...

Et la petite Rondouillarde lui indiqua de son petit menton tout rond les grands baies vitrées. En effet, au dehors, la nuit tombée laissait apparaitre des milliers d'étoiles, et nombreuses étaient celles qui filaient par centaines d'étincelles argentée sur la mer d'encre.

<< C'est somptueux, bravo Melle Pillondenuit, j'irai remercier les Elfes de Maison pour ce travail grandiose. Bien ... il va être l'heure, les premiers élèves vont bientôt arriver. >>

Aussitôt, la petite dame salua en s'inclinant et alla donner quelques instructions aux Laquets, qui acquiéscèrent de suite et réajustèrent leur veste déjà impeccable.
Hécaterinaa vérifia une dernière fois que tout était en ordre et se posta à gauche du Buffet, afin d'avoir une vue imprenable sur la titanesque porte , s'ouvrant déjà sur les élèves, au son mélodieux d'une valse autrichienne.

Alors que la porte s'ouvrait, un spectacle hallucinant s'offrit à mes yeux..une salle splendide, des lumières partout et apparemment de la musique en perspective...n'était-ce pas le principe même du bal?
J'avais déjà été émerveillé par les gigantesques pégases qui avaient constitué l'attelage du somptueux carrosse m'ayant amené à Beaux-bâtons, mais cette vision féerique resta longtemps imprimé sur ma rétine..

Les autres élèves semblaient aussi ébahi que moi, et même Nedji s'excitait à l'intérieur de ma veste, d'où seule sa tête dépassait..Je m'avançais timidement dans la masse des autres premières années, et cette atmosphère contribua à me faire momentanément oublier momentanément certaines pensées, auxquelles je ne manquerai pas de réfléchir plus tard..

J'aperçus alors une femme magnifique, si belle que j'en rougissais seul, qui semblait jeune, guère plus d'une trentaine d'années, et nous regardait avec bienveillance ...

{la directrice..??}

Entraînée par son cavalier, Zéphyrine s'était engagée jusqu'à la porte vernie pour quitter la salle commune de Chimère. Du coin de l'oeil, elle avait vu Val placer son insigne de préfet et, se rappelant qu'elle avait la sienne épinglée dans un replis de sa jupe. Elle profita du temps qu'il fallait pour atteindre la salle de bal pour la décrocher, et la placer également un peu plus en vue. Ah la la! Elle dû s'y reprendre à deux fois pour fixer le petit symbol. Pourquoi était-elle nerveuse? Cela ne lui ressemblait pas.

Enfin, dans les couloirs, elle avait porté des regards curieux sur les élèves qui comme eux se rendaient au bal. Toutes ces tenues, toutes ces décorations, on aurait pu croire baigner dans un conte de fée quasiment. Du moins si l'on ignorait qu'il s'agissait d'une école.

Comme la première fois, Zéphyrine avait lancés à son camarades quelques regards en coin, Décidément ce costume lui allait à merveille! Malgré elle, un petit sourire était venu se poser sur ses lèvres, sans vraiment qu'elle ne sache pourquoi.

Et enfin, la salle de bal. Franchissant le seuil, elle ralenti le pas pour admirer les étoiles, le décor qui, comme chaque année, état tout simplement magnifique. Les lèvres entrouvertes dans un "o" admiratif, elle commença enfin à balayer l'espace du regard voyant déjà quels élèves étaient déjà présents.

Elève L Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 09/12/2005

Aux pieds des portes de la salle de Bal s’animaient les douces effluves, accompagnées de leur habituel halo luminescent. Les prémices à l’apparition de la petite poupée, ainsi la surnommait-on, venaient d’éclore et chanter les louanges de Neyrelle...
Pensives… Ne l’était-elle point devenue depuis son arrivé ? Ce lieu si commun lui semblait presque inconnu, et un las soupire vint s’extirper d’entre ses lèvres pleines et rosées.

Elle marchait, éolienne et légère comme une fée, à petit pas souple et grâcieux.
Ses cheveux soyeux dont la couleur était noisette étaient impeccablement bouclés en de petites anglaises, une jolie frange bouclée, elle aussi, s'étale sur son large front serein et d'une blancheur bleuâtre.

Les fins talons des petits escarpins de velours d’ivoire martelaient en rythme le sol de marbre, tandis que que le tafettas de tissus nacré de sa robe, trainait au sol, tel la queue chatoyante d'un paon.

Un Spectre s’extirpait en tête de ce Ballet. Alliant Grâce et Lumière.
Un souffle d’élégance, quelques gouttes de candeur...
Et Voici Neyrelle, qui déambulait en plein beau milieu de la piste de danse...
Soucieuse, silencieuse, et surtout nerveuse... N'était-il point vrai, qu'elle n'avait guère de cavalier...?!

Val avait mené sa camarade jusqu'aux portes vernies de l'entrée de la grande salle de bal, ou danseraient plus tard élèves, et peut-être professeurs oui. Tous vêtus dans de somptueuses tenues.

Le regard de son homologue sur lui lors de la marche ? Bien sûr qu'il l'aura vu, mais il gardait une neutralitée parfaite dans sa marche, s'empêchant contre sa volonté sans doute de l'observer lui aussi, de lui sourire délicatement, et peut-être même de rougir. Il avait gardé tout le long du trajet sa main dans le dos de Zéphyrine, effleurant à peine le tissus qui constituait sa robe. Une main habilement placée, ni trop haute, ni trop basse.

" Nous y sommes Mademoiselle " lui annonca-t-il, doucement, sur le ton le plus délicat qu'il puisse emprunter, et avec un certain amusement même.

Ignorant toutes les bonnes coutumes qu'il devait utiliser en compagnie de sa charmante cavalière pour la soirée, il vint donc à l'inviter à entrée la première, parmis une petite foule déja de gens vêtus tout ausi bien qu'eux. Garcons et filles. Quelques personnes qu'il avait pu remarquer lors du banquet d'acceuil, comme Neyrelle; Sonalion..Ou encore Mademoiselle Laherte qu'il avait pu croiser dans la salle commune des chimères.

Cette bibliothécaire ne perdait rien à son charme d'années en années, non. Toujours aussi belle, aussi cinglante par moments..Mais était-ce cela qui faisait tout son charme...? Sa force de caractère...?Oui...Pourquoi pas...Chacun son opinion.

Elève L Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 28/01/2006

Banal et les costumes font une alchimie très instable c’est bien connu, il était anxieux a l'égard de cette première soirée et surtout du bal , il ne savait pas danser, comment satisfaire une jolie cavalière qui viendrait lui proposer de danser? Et puis mettre son costume, c'était pour lui une première. Tous cela, est la raison de son retard a ce bal, a peine habillé il courait déjà dans les couloirs pour se diriger vers la salle de bal.
Son anxiété ne le quittait pas, et le comble c'est quelle ne paraissait pas sur son visage sans expression, normal. Pendant sa course contre le temps, il a croisé quelque camarades mais eux n'ont juste vu qu'un halo noir ce déplacer rapidement vers la destination de toutes élèves se soir.

Il arrive a l’entée de la salle tout essoufflé, pour récupérer il se déplace lente dans la foule de gens qui le sépare du banquet. Il aperçoit une femme superbe. Ces pensées lui reprennent l'ascendant. Serai-ce cette femme, l’adjointe, quel charme pour une bibliothécaire? Mais est- elle aussi sympathique que charmante ? Il ne le sais car il ne connaît pas encore assez bien le monde qui l'entour pour en appréhender chaque nuance. Peu à peu il se laisse subjuguer par la musique et la chaleur pour pouvoir pleinement profiter d'une soirée qui s'annonce désastreuse

Zéphyr entra à son tour dans la salle de bal, déjà fortement remplis par les élèves.
Zéphyr c'était vêtu, d'une cape bleu avec des attaches de Saphir.
*Pffff, idéal pour frimer. Dommage qu'il faille être bien habillé*... Mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait ! Il s'arrêta un moment et jugea la scène. Bon nombre de danseurs étaient déjà sur la piste. Il aperçu au loin la très distingué bibliothécaire et lui fit un salut de la main. Il ne vit encore aucun professeur, il devait être le premier...
*Même Pontus n'est pas la... Sa ne lui ressemble pas pourtant*
Il observa la foule de garçon ce précipitant pour inviter les filles pour danser.
Lui-même n'en fera rien. Il est un excellent danseur mais trop timide pour le montrer. De plus, il n'y à que des élèves... Trop jeune *Et puis, je n'ose même pas penser aux ragot.*Il n'avait, hormis dame Hécaterinaa, jamais rencontré les autres membres fille, de l'administration ! Aucun professeur... Rien.
Il préféra s'installer sur une chaise dans un coin et observer les danseurs sur la piste.

Heureusement, ils n'étaient pas en retard. Elle avait tourné légérement la tête vers l'arrière, regardant qui d'autre arrivait à leur suite. Peu d'autres encore, mais la soirée ne faisait que commencé. Déjà le son d'une valse embaumait l'atmosphère et le jus de citrouille coulait à flot. Tout ce qui était ainsi mis à disposition pour un bal de début d'année lui semblait astronomique. Et dire qu'on en fait bien moins ailleurs...

Mais curieusement, il y avait encore bien peu de bavardage. Sans doute refaire des rencontres n'était pas chose facile. N'en était-il pas de même pour tous? Il fallait dire qu'elle-même se sentait un peu mal à l'aise. Quand bien même la main de son camarade dans son dos était agréable, elle n'était vraiment pas accoutumée à cela. Mais qu'importe! Il fallait bien commencer un jour, non? Et ce soir, hors de question de laisser de longs silences gênés venir s'installer. Ils étaient là pour s'amuser!

"Cette année encore la décoration est impressionnante! On se croirait plus dans une réception de la haute société que dans une école."

C'était presque instinctif, ses yeux rouges repartaient en tout sens, s'attardant un peu sur cette élève qu'elle ne connaissait que de vue et dont elle ignorait le nom, mais qui en tout les cas avait un style très aérien et gracieux. Puis à nouveau son regard reparti un peu plus loin, observant toujours, s'arrêtant comme avec soulagement sur leur directrice de maison. Première au bataillon, exemple même de responsabilités. Là aussi elle ne pu s'empêche de remarquer la tenue qui transformait e charme l'austérité de la bibliothécaire.

"Wow... La directrice adjointe est superbe!"

Elle avait à peine murmuré, comme si elle criagnait d'être entendue de la principale concernée, tout en se tournant face à son cavalier.

Les pas mesurés du professeur de métamorphose avaient cessés dans le couloir menant à la salle de bal. Déjà qu'elle n'avait pas été là pour l'ouverture exacte des portes... Mais quel manque de professionnalisme! Si en plus elle arrivait essouflée, cela ne ferait décidément pas très bon genre. Aussi s'arrêta-t-elle quelques instants, le temps de reprendre un semblant de souffle, et de se détendre un peu, s'assurant brièvement dans le reflet d'une fenêtre qu'aucune mèche de s'était maloncontreusement échapée de sa coiffure parfaite, replaçant parfaitement la fleurs de lys en améthystes à son cou, et lissant (non mais décidément c'était une fichue manie!) les voilures de sa jupe longue. Puis se fut le tour de son vaste foulard de se replacer sur ses épaules, et enfin elle s'avança, saluant les élèves dans ce couloir et pénétrant enfin dans la salle.

Là elle ne s'attarda pas dans l'entrée, il ne fallait pas bloquer le passage! Mais tandis qu'elle s'avançait, sa jupe semblant presque danser dans yeux de jade illuminés parcouraient le décor avec un ravissement évident. Quelle merveille! Il lui semblait que le bal devenait plus beau d'année en année! Sans doute était-ce le cas, mais qu'importe. Toute soirée à Beaux-Bâtons était pure merveille. Elle ralenti pour saluer selon les convenance les quelques élèves qu'elle croisa et après avoir brièvement balayé la salle, se dirigea vers Mademoiselle Laherte, contournant la piste pour ne pas gêné les quelques couples qui déjà y esquissaient les pas d'une valse. Et quelle valse! Pour un peu, elle se serait cru dans son Autriche natale!

Ce ne fut que lorsqu'elle arriva non loin de la directrice adjointe qu'elle ralenti, allant se placer à ses côtés afin de laisser libre court à une éventuelle approche d'une tierce personne. Tout est dans l'attitude, comme on le lui avait enseigné. Ses lèvres, à peine plus rosées qu'à l'ordinaire paraissait figées dans un délicat sourire d'merveillement, laissant apparaître au coin de celles-ci une légère fossette.

"Superbe soirée, comme d'habitude. Mes félicitations, Mademoiselle Laherte."

Son regard malicieux était venu se poser sur la directrice adjointe. Avec le temps, elle avait appris à connaître ses manières, et quelque chose lui disait qu'Hecaterinaa avait sans doute dû passer une bonne partie de l'après-midi à courir partout pour s'assurer de la bonne marche des préparatifs de la soirée.

Soudain un détail me revint en mémoire, avec la force d'un boomerang sur un utilisateur ignorant...qui dit bal dit danse, et qui dit danse dit....

{cavalière..!! misère! tout mais pas ça..}

Imposible, ma timidité maladive m'empêcherait d'aller voir une fille, bien que nombreuses furent celles que je trouvais ravissantes, mais peu de réellement belles...(je sais je ne m'étais pas regardé non plus..)..
Par prudence, je demandais à Nedji d'aller mattendre discrètement sous mon lit, et de ne faire aucun bêtise..heureusement qu'il était intelligent, il approuva d'un couïnement, et détala à la vitesse de l'éclair entre la forêt de jambes des différents convives...

{Espérons qu'il ne provoque aucune catastrophe..}

J'avais pensé à lui accrocher un papier au cou avec le mot de passe pour que le tableau le laisse entrer..j'espère que ça ne m'attirera pas d'ennuis...
A présent certains professeurs étaient arrivés, et se rassemblaient autour de la superbe jeune femme..plus de doute il s'agissait bien de la directrice..

Non décidément, il valait mieux que je repense à ses mots plus tard, sinon je n'allais pas profiter de la soirée...enfin profiter...en restant seul le profit serait plus un perte..

En soupirant je me frayais un chemin parmi les convives, mu par une soif subite...

Lorsqu'enfin les préfèts purent s'avancer dans l'assemblée grouillante d'élèves déja des quatres maisons, Val retirait la main du dos de sa cavalière, l'observant du coin de l'oeil, ne pouvant s'empêcher de réprimer un minuscule sourire délicieux.

Du jus de citrouille par la, peut-être même un peu de bièraubeuure par ci qui sait. Nombreux sont les élèves, qui, en douce en consommeraient. Il avait pu constater avec plaisir que l'accoutrement, et le charme de leurs directrice de maisons s'embelissait d'années en années. La démarche lente, flottante, il pourrait entrainer sa camarade vers deux chaises non loin de la piste de danse, à moins que celle-ci ne veuille danser sur la champ, pour ouvrir le bal. Et puis même, ils leurs faudraient bien danser à ses deux la. Non ? Et val l'inviterait sans doute dans la soirée à plusieurs reprises.

Il l'aida à s'installer donc sur une chaise, lui sourit, et poliment la questionna.

" Tu veux un verre de Jus de Citrouille..?"

Non, lui non plus n'allait pas laisser la jeune préfète s'embellir de pourpre lorsqu'elle observerait Val, lorsqu'il lui sourirait. Non. L'amusement serait au rendez-vous, du moins, il l'esperait.

La Sous Directrice admirait avec une joie contenue et une attitude comme à son habitude très hautaine et hypocrite, l'arrivée des différents élèves , les saluant quand ceux-ci montraient un signe d'attention, et surtout lorsqu'il s'agissait d'élèves de sa propre maison.

Quelques personnes s'avancèrent, et déjà les couples valsaient. La mélopée était douce et envoutante, parfaite pour lier première rencontre entre deux camarades isolés. Parfait aussi pour accompagner des discutions polies ou amicales, sans trop les gêner.
Car si le bal était un lieu évidemment fait de danse, tout y était fait pour que le maître mot soit la convialité et l'échange.

Même pour ceux qui détestaient danser. Et ... Hécaterinaa faisait malheureusement ou non partie de ces gens là. De plus, de par son statut de Sous Directrice, représentante de l'Ordre et de la Discipline de cette Ecole en l'absence prolongée du Directeur, elle se devait de faire attention à tout ce qui se passait dans ces lieux.

Lorsque les quelques professeurs arrivés en même temps que les jeunes pensionnaires s'avancèrent vers elle, Hécaterinaa sourit un instant. Ce sourire comme d'habitude, semblait froid et très faux, mais c'était involontaire. Sa façon d'exprimer les choses était erronnée par rapport à ce qu'elle ressentait. Ce qui lui valait d'être souvent très mal jugée.
Mais qu'importe, elle ne désirait pas s'attirer ni sympathie ni disgrace, uniquement faire son travail...

Enfin... c'était ce dont elle essayait de se convaincre.
En entendant la voix du Professeur de Métamorphose, Hécaterinaa sentit son sourire s'accentuer et la rendre encore moins attirante. Mais elle n'y pouvait rien.

<< Professeur... Enfin, je n'y suis pour rien ... Melle Pillondenuit a encore fait des Miracles. En si peu de temps. >>

La Modestie... pour éviter d'avoir à rougir peut être. Elle posa son regard sur la foule d'élève, salua encore quelques nouveaux venus, puis aperçut le professeur Sedgewilk, qu'elle avait croisé dans l'Ecurie. Mais il semblait vouloir rester à l'écart à observer les autres. Y Songeant un peu, la Directrice de Chimère se dit qu'elle devrait peut être l'inviter... Mais il ne fallait pas compter sur son caractère impossible qui lui interdirait de s'amuser durant ce Bal. Elle devait tout contrôler.

D'ailleurs... ce petit singe étrange attira son regard. Elle plissa les yeux, fronça les sourcils et vérifia que sa baguette magique était bien à sa place dans une poche spéciale de sa robe, invisble.

<< Professeur Von Kriemhild, vous êtes comme chaque année la plus belle de cette Soirée. Roxane vous ressemblait j'en suis certaine. >>

Flâterie... polie mais aussi amicale. Depuis les quelques années qu'elles travaillaient ensemble, les deux femmes bien que très courtoises se connaissaient plutôt, sans pourtant se taper dans le dos ! Ce n'était pas le genre de la maison.

Elève L Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 09/12/2005

L’Edifiant Minois de la "petite poupée" s’abaissa avec une lenteur incertainne.
Perdue, en plein beau milieu de la piste, et sans Cavalier de plus est, elle ne savait que trop faire.
L'une de ses sin fien main, la droite pour être exact, étreigna lentement la morceau de tissu fluide qui lui servait de robe. Sublime robe d'ailleur au ton nacré, pur couleur d'une lune blafarde.
Un soupire en vain s'extirpa de ses lèvres opalines. Neyrelle releva enfin la tête, quelques peu, gênée, confuse de se retrouver au milieu de ses multiples danseurs, qui tous avec un cavalier, ou cavalière, alors qu'elle était seule.
Involontairement ou non, la situation qui était la sienne ne lui permettait guère de se dévoiler sous une meilleure apparence.

Les Opalescentes Perles noisettes de la jeune fille glissèrent le long de la Silhouette caractérisant la directrice adjointe/ Bibliothécaire.
C'est vrai qu'elle était sublime en cette soirée, et que son bal semblait plutot réussit.

Elle avança donc d'un pas, puis deux, trois et ainsi de suiute, le tout dans une démarche légère et souple, ce qui la rendait d'avantage grâcieuse qu'elle ne l'était déjà.
Puis enfin, elle arrivait près de l'une de ces fameuse table, qui servait de banquet pour cette soirée.
Richement décorée, et richement " garnie ". Toute cette nourriture... Piouffff il faudrait des milliers de dragons pour avaler tout cela, pensa t-elle.
Bref, toujour aussi muette, elle se laissa choir sur l'une de ces chaises...

Je parvins enfin au buffet, déjà très prisé malgré l'heure guère avancée de la soirée, et je me servis ce que je pensais être une citronnade quelconque..Cherchant du regard une chaise libre, j'en avisais une à quelques mètres, et je laisais choir dessus, mon verre à la main, scrutant les gens qui m'entouraient..

c'est en ce moment que je regrettais la grande acuité de mes cinq sens..mes oreilles sifflaient à cause du vacarme qui leur parvenait,mes yeux étaient éblouis, et comme je voyais facilement dans le noir, en contrepartie, les lumières fortes m'incommodaient et j'avais plus de mal à m'y habituer..et pour couronner le tout les différentes effluves de parfums mélangés s'insinuaient en moi via mes narines que j'eusse été fort aise de pouvoir rendre momentanément "indisponibles"...portant la verre à mes lèvres subrepticement afin de prendre une gorgée, j'eus une pensée ironique :
{Il ne manquerait plus que ce soit dégueulasse, au moins j'aurais quatre sens sur cinq de ravis...}

Silencieuse et immobile, elle était là depuis un bon moment déjà. Facile pour elle, elle connaissait ce rituel depuis quelques années déjà. Et il lui plaisait de regarder les autres, nouveaux et anciens, élèves et professeurs parvenir dans la grande salle.

Certains étaient anxieux, cela se lisait dans leurs yeux, leurs gestes tandis que d’autres encore étaient à l’aise tel un poisson dans l’océan ou bien alors totalement perdu. Elle n’était là pour se moquer ô certes non. Non elle épiait, elle analysait simplement les gens, ces autres. Et puis, elle était ainsi, aimant être à l’écart.

Personne ne l’avait encore remarqué. Elle était vraiment un fantôme parfois, un fantôme sombre. Etrange. Elle s’était changée rapidement. Elle avait opté pour une jupe courte à pli d’un bleu nuit parsemé de fils d’argent tel un ciel d’été emplis d’étoiles filantes. Avec cela elle avait enfiler un chemisier blanc très fin à lacet de satin bleu nuit sur le devant. Pour parfaire cela, elle avait revêtis la veste cintrée assortie à sa jupe. Elle avait laissé ses longs cheveux ballants. Sur sa veste, elle portait les armoiries de sa famille.

Elle était adossée contre un des murs de la salle à regarder chacun et personne, lorsque son regard s’arrêta sur un halo de noirceur. Un garçon. Celui de sa maison. Isaac ? Non mais cet autre. Elle continua de le regardait de loin, elle ne se cachait de lui mais elle ne venait pas non plus. Il semblait s’enivrer de la musique. Et elle ? Oui non …. Pour l’heure elle ne le quittait du regard.

Elève L Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 28/01/2006

Le jeune homme était à cotés du buffet a s'emplir de cette douce musique si entraînante. Son corps n'obéissait pas à ces pensées et laisse paraître son envie de danser mais le fait de ne pas savoir le limitait beaucoup.

Il parcourait la salle quand ces yeux bleu céleste ce posèrent sur une silhouette connue. Elle était contre un mur, à l'écart des autre, seul en un mot. Banal ne pouvait tolérer de voir une si belle demoiselle, seul dans son coin, désespéré. Sa toilette était parfaite. La couleur azurée de sa jupe plaisait énormément à Banal tous comme son chemisier. Il la dévorait des yeux, chose très impolie mais il ne sans rendait pas conte. C’était un sentiment bizarre, un comportement ésotérique, vouloir aller vers elle doucement et lui demande de danser. Il voulait essayer, il prit son courage et partit à la rencontre de cette jeune demoiselle qui l'intriguait. Oh ! Quelle tempête dans sa tête, comment allait-il si prendre? La réponse, il allait l'avoir rapidement, il voyait qu'elle l'avait déjà remarqué. Il s'approcha timidement :

Bonsoir

Il était rouge pivoine

Avec un air de profonde satisfaction, Freja se reporta sur les élèves, dandinant un court instant de la tête au rythme de la valse. Sonr egard tout accaparé sur les mouvements des danseurs, elle n'avait pas remarquer l'étrange créature qui s'était faufilée sous la table. Selon elle, il n'y avait pas grand chose qui puisse assombrir une soirée si bien débutées.

"Oh, une simple humaine ne saurait jamais égaler les splendeurs d'une Nymphe. Mais c'est néanmoins un compliment qui me va droit au coeur!"

Un frêle sourire de reconnaissance peut-être apparu un court instant, mais en rien elle ne se départissait de son air de ravissement. Même lorsqu'elle se tourna une fois encore vers sa collègue. Les bonnes manières étaient certes de mises, mais plus que tout, la sincérité était essentielle.

"Cette robe vous va à ravir! Il faudra que vous m'expliquiez comment vous arriver à conciller tous ces préparatifs en même temps! Je ne doute pas que Mademoiselle Pillondenuit soit hautement compétente, mais je suis certaine que vous avez également donné beaucoup de vous-même pour préparer cette soirée."

Encore une fois elle avait détourner le regard, contemplant tour à tour le buffet, la fontaine de jus de citrouille et bien évidemment les élèves. Tant d'élèves! Et les professeurs? Voilà qu'une part de son ravissement s'était mué en intrigue et ses yeux parcouraient maintenant la salle à hauteur de tête adulte. Etaient-elles donc les seules représentantes du corps enseignant ou administratif à ce bal? Il fallu un certain temps pour qu'elle remarque une autre personne assise, qui ne devait pas appartenir au cercle des élèves.

"Dîtes-moi, très chère, cet homme est-il nouveau dans l'établissement? Je ne me souviens pas l'avoir déjà vu."

Zéphyrine ne pouvait s'empêcher de regarder en tout sens. Non pas uniquement par curiosité, bien que ce fut la principale raison, mais aussi pour éviter de croiser un peu trop longuement le regard de son camarade. Il lui aurait été difficile d'avouer qu'elle était gênée.

Après tout, c'était ridicule, n'est-ce pas? Oui, tout à fait. Il fallait qu'elle se reprenne et vite. Elle s'immobilisa finalement, faisant face à Val, sourire aux lèvres. Et bien ce n'était pas si difficile que ça, non? C'était exactement comme les révisions de l'après-midi!

"Oui! Volontiers."

Quelle bonne idée, un verre de jus de citrouille! Cela lui permettait de gagner un peu de temps avant que l'inévitable ne se produise. Il leur faudrait bien danser, c'était un fait. Mais rien qu'en jetant un coup d'oeil du côté de la piste de danse, Zéphyrine ressentait comme une pointe de découragement.

La danse n'avait jamais été son fort. Jamais elle n'aurait la grâce ou la légerté des autres filles! Et elle se surprit pour une fois à les envier, ces demoiselles, toutes accaparées par des sujets qu'elle estime futiles, mais qui avaient au moins le mérite de les faire danser à la perfection!

[Désolée, c'est un peu court, mais je manque de temps!!]

AU bout d'un long moment,je me décidais à achever d'un trait mon verre, qui finalement m'avait bien plu, et me décidait à aller faire un petit tour...j'avais du mal à repérer les autres élèves de ma maison, et apparemment les nouveaux venus des autres maisons avaient déjà peine à s'aborder les uns les autres...

Jetant un dernier coup d'oeil au personnel administratif de Beauxbâtons,je tentais de me frayer un chemin dans la marée humaine débordante de magie latente de la salle de bal..J'avais encore imprimée sur la rétine la superbe silhouette de la jeune femme qui sembalit diriger tout ce petit monde...et je me demandais l'espace d'un instant, à propos de personnel administratif ,où était bien donc passé le chef de ma maison, le professeur Pontus Labot...

Je croisais le regard de plusieurs personnes, et certaines filles me dévisagèrent avec insistance..
Rougissant jusqu'aux oreilles je pressais le pas, car je n'avais pas encore parcouru la moitié du chemin..J'espérais en mon for intérieur que mon escapade prématurée n'allait pas poser de problèmes, car je commencais à m'étouffer et à m'ennuyer..
J'avais une soudaine envie de lire des manuels de magie (j'en avais emporté de ma collection personnelle en plus de ceux pour première année) et il me fallait du calme pour méditer sur les paroles sybillinnes de mon père avant de partir...ensuite j'aurais eu tout le temps de feuilleter mon manuel sur la magie d'extrême-Orient..

[ HRP : Alastor, il n'y a pas de Choipeau Magique à Beaux Bâtons, c'est écrit dans l'Intro, c'est le Directeur et la Sous Directrice qui vous confient dans les Maisons ! ]

Souriant toujours de cet étonnant air hypocrite et involontaire, la Directrice de Chimère écoutait les réponses si respectueuses et agréables de sa collègue. Le Professeur et elle étaient entrés à Beaux Bâtons à quelques mois d'intervalle, ce qui peut être les avait liées.
Cependant, Il y avait une nette différence entre elles deux. Alors que la Directrice de Roxane semblait très à l'aise et gracieuse, Hécaterinaa regardait en tous sens afin de tout surveiller.

Un élève qui se fait la Belle... Ainsi elle n'irait pas le voir de suite, après tous, ils n'étaient pas en prison, ces élèves. Mais le Discipline devait leur être enseignée. C'est pourquoi elle garda en mémoire le visage (et le nom qu'elle connaissait, connaissant tous les élèves) de cet individu à qui elle toucherait deux mots des devoirs d'un Gentilhommes en Société.

La plupart des élèves dansaient à présent. Les dentelles et les queues de pie volaient dans un balet aérien et de mousseline vaporeuse. C'était très agréable à regarder, et tout en contrôlant tout de ses petits yeux sombres, la Sous Directrice conversait :

<< Vous savez, en dehors de mon devoir de Sous Directrice, il y a peu de temps consacré à moi même. Et c'est ce qui rend mon travail si doux. >>

Elle n'allait certainement pas se plaindre de n'avoir pas une minute à elle. Ce n'était pas du tout son genre, et bien qu'elle s'avouait parfois manquer de temps pour se reposer, cette façon de vivre, elle l'avait entièrement choisie.

<< Eh bien, très chère, allons je vais vous présenter. >>

Et sans perdre un instant, elle se mit en marche vers la chaise occupée. Un air gracieux paraissait hautain sur le visage de la jeune femme, et elle chuchotta à l'attention du Professeur de Roxane :
<< C'est un homme charmant. >>

HRP : mille excuses, en ce moment j'enchaîne les romans, et j'ai omis ce détail, navré.. ^^''' je vais de ce pas corriger tous mes messages en ce sens !

En partant, je sentis un regard lourd posé sur moi..j'osais à peine me retourner...du coin de l'oeil, je sentis que c'était bien celle à laquelle je pensais...j'étais grillé..la directrice m'avait vu m'éclipser et j'allais sûrement avoir de ses nouvelles d'ici peu..super départ pour ma première année...ce n'était pas de l'impolitesse, mais sincèrement j'étouffais...mes sens sifflaient, comme j'étais seul, sans arriver à repérer des élèves de ma maison (même mon professeur étant absent), je ne pouvais pas rester assis à voir les autres faire plus ample connaissance, et puis j'avais l'habitude d'être isolé..

Parvenant enfin à m'extirper de cette concentration d'élèves au mètre carré, j'allais vers la sortie, mes sens me remerciant au fur et à mesure que le bruit ,les odeurs et les lumières s'atténuaient...un courant d'air frais vint me caresser le visage, telle une douce caresse féminine, et me donna un regain de forme..oui..l'obscurité et la solitude m'étaient décidément plus familiers..mauvaise habitude..

L'enthousiasme s'insinuant en moi, je décidais de visiter un peu les lieux..par où allais-je commencer?? A moins qu'un membre du personnel administratif de l'école m'en empêche si jamais cela était interdit..

Immobile, elle le fixe toujours. Juste là, prés du buffet, il se laisse envahir par la musique, la féerie du moment. Mais tout prend fin alors. Il l’a vu. Peut être devrait elle baisser le regard. Oui il est impoli de dévisager une personne inconnue ainsi. Mais pourtant elle ne baissera en rien son minois et encore moins elle ne détournera le regard. Non elle continue de le fixer, calmement, sereinement.

Elle se décollera alors délicatement du mur dés qu’il entame une ascension vers elle. Elle ne le fuit pas. Pourquoi le ferait elle ? Elle n’a pas de raison qui plus est elle sait qu’i fait partie des Lycanis. Alors qu’il sera bientôt en face d’elle, elle prendra de nouveau vie. Un pas puis un second, elle vient aussi à lui. Là, elle heurtera presque un autre garçon. Il semble bien pressé. Il lui donne l’impression de fuir. Fuir… mais qui ? Quoi ? La salle, la fête…. Les nouvelles têtes. Elle le regarde encore un instant avant de terminer d’anéantir les pas qui la séparent de son compagnon de chambrer.

Face à lui, elle le fige ses orbes sombres sur lui. Elle attend. Sous ses mots retombent de nouveau un silence, silence empli de la musique et des paroles des autres. Doucement ses lèvres pleines se meuvent pour laisser sa voix s’élever vers lui. Simple murmure, simple souffle pourtant si audible.

Bonsoir…. Et bienvenue chez les Lycanis

Ainsi elle aussi l’a reconnue. Même mieux elle l’avait remarqué dans la salle commune peu avant.

Il avait donc pris les devants de la situation. Il abandonnerait quelques instants sa cavalière pour se diriger vers une table ou il servirait donc deux verres de jus de Citrouille.

Tout en lui, lui donnait un certain charsime à vrai dire. Le directeur de l'école, pourquoi l'avait-il choisi lui comme préfet ? Pour cela? Pour son travail scolaire ? Qu'en savait-il, peu lui importait finalement.

Sur la piste dansaient déja quelques couples, certains plus prononcés que d'autres, et val eut la soudaine pensée de lui, et elle, dansant. Oui. Ferait-elle le premier pas pour surprendre aujourd'hui son compagnon de bal ?

Le pas lent, fier et paisible, il revint vers elle, lui tendant son verre de jus de citrouille avec un délicat sourire, puis il vint s'asseoir tout juste à côté d'elle. Enfin, c'est ce qu'il tenta de faire, car bien avant qu'il en ai eu le temps, un étrange personnages s'étaiet jeté sur la chaise, et s'y été installé. Val, non offusqué l'observait avec un sourire, et restait donc finalement debout.

" Dit Zéphyrine..T'veux bien danser avec moi cette soirée ? " lui lancait l'étrange garcon. Sans la connaissait-il.

Voila qui allait pimenter la soirée, et Val, avec un regard amusé et sérieux à la fois alternait son regard entre sa belle, et le jeune.

Professeur de DCFM Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 14/01/2006

Dans l'encadrement de la porte de chêne, alors que presque tous étaient arrivés, il s'annoncait fier, noble. Bien vêtu de surcroît, il s'avancait maintenant parmis la foule d'élèves tantôt dansant, tantôt se reposant assis sur une chaise, s'abreuvant pour la plus grande majoritée d'un verre de jus de citrouille.

Dans sa marche, il reconnut deux élèves, ceuc qui révisaient dans l'après-midi, à l'ombre d'un saule; puis Mademoiselle Laherte, ravissante comme jamais à ses yeux. Il les saluait donc d'un bref hochement de tête lorsqu'ils lui accorderaient ne serait-ce qu'un regard ou même un sourire, et il irait s'installer dans un coin un peu plus délaissé que les autres, observant chacun des êtres se trouvant en ces lieux.

Il était vêtu d'un costume vert de jade, mais qui, non pas le rendait ridicule, bien au contraire; et sa chevelure blonde en tomberait sur ses épaulettes en une cascade de poussière dorée.

La Rouquine était vêtue comme une petite Princesse. Sa robe était tellement élégante et de goût, qu'on pouvait d'un coup d'oeil être certain qu'elle l'avait empruntée à quelqu'un d'autre. C'était si étrange sur elle, de voir une si jolie tenue.
Cette robe mettait en valeur une silhouette très maigre, trop fine pour être jolie, mais Pénélope marchait avec le menton relevé, sans regarder où elle mettait les pieds, en chantonnant un air ressemblant plus ou moins à la Marche Nuptiale.

Arrivée dans la Salle, elle s'exclama un : " Nom d'une Limace à Collerette ! C'est Grandiose ! "

Eblouie, elle avait une bouche grande ouverte en un O bien rond. C'était la première fois qu'elle avait sous les yeux un tel spectacle, si étincelant ! Elle était sure d'une chose : cette école était magique !!

Pendant qu'elle marchait de façon théatrale en chantonnant, elle bousculait quelques danseurs, en s'excusant à chaque fois par les mots : " Excusez ma Petite Buse, elle est Perdue. "
Et lorsqu'elle s'approcha, se fut à l'écart, suivant un grand homme. En fait, c'était le professeur Labot, mais elle ignorait qui il était . Marchant sur ses pas, elle s'arrêta devant sa tête blonde et lui sourit d'un air complétement fou.
Les gloussements des autres élèves se firent entendre, et on put avoir les échos des moqueries : << Le professeur de Défense contre les Forces du Mal devrait se défendre contre cette Folle ! Attention ! >>

Et ils rirent. Mais Pénélope regardait le Professeur avec un air amical et dément, les yeux plissés de gentillesse.

" Bonjour Monsieur, vous êtes tout seul, vous le saviez ça ? " demanda t elle d'un air tout à fait sérieux.