Rentrée des Classes - Grand Bal

Professeur de DCFM Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 14/01/2006

"Pourquoi dis-tu...? Sans doute n'ont ils jamais vu pareils Ange mademoiselle Dalhuna.." parvint-il à lui murmurer, l'entrainant peu loin de la pîste de danse, ou "ils" dansaient encore, avec leurs cavalières.

Pour peu, s'il avait l'âge de la jeune élve l'on penserait qu'il la drague, mais non, sa seule intention était bel et bien de lui montrer qu'elle était une fille interessante, pleine de culture, attrayante..Bien sur, lui savait d'ores et déja tout cela de la jeune rousse, mais il ne voulait simplement que la flatter en la gratifiant du mot "ange".

Il la laissait maintenant quelques instants sur place, histoire de se dégourdir les jambes quelques instants. Direction la fontaine a jus de citrouille, il se munissait de deux gobelet qu'il remplit à ras-bord de ce précieux nectar orangée, et revint à elle.

" Ignorez-les..Je ne pense pas qu'il mérite l'attention d'un si grand esprit.." lui lancait-il, un léger sourire aux lèvres.

Bien que le temps lui semblait trop court entre les bras de la dite mauvaise danseuse, le temps également pour lui passait vite. trop peut-être, car déja était la le moment de quitter cette étreinte. La musique cessait sur quelques dernières notes de flûtes et de violons, pour laisser place à une salve d'applaudissements des élèves.

Prenant la main délicatement, toujours, de sa jeune camarade, il l'entrainait vers la sortie de la piste, entre-lacant ses doigts aux siens, par crainte de la perdre sans doute parmis la horde d'élève qui quittait la piste eux aussi. Certains, pour flirter, d'autre pour retourner à leurs bêtises.

" Tu n'es pas si mauvaise danseuse que tu prétends l'être...Zéphy..." vint-il lui sussurer à l'oreille, après lui avoir écarté quelques mèches de sa chevelure lui barrant la route. Et ces mots glissaient, il déposait un baiser sur sa joue, tendre, délicat.

Si elle osait enfin observer son camarade sans rougir, sans gêne, mais avec sincertitée et franchise, elle en verrait un visage radieux, souriant. Les pâles rayons de lumière diffusés se refletant sur sa peau pâle, presque laiteuse en cette soirée magnifique. Et lui glissait tout de même quelques regards vers elle, sur leurs mains qu'il avait lié. Comment allait-elle le prendre..? mal...? Ou bien en rougissant une fois de plus, sans rien lui dire..?

Zéphyr suivi des yeux la sous-directrice pendant un moment. Ce n’est que lors qu’il sentit le regard du professeur de métamorphose qui se tourna aussitôt vers elle. Mais il ne pouvait cesser de penser à l’attitude de dame Hécaterinaa qui était plutôt étrange. Mais peut être avait-elle encore beaucoup de chose à faire. A moins qu’elle aussi me méprise ? Diantre ! Je n’en serai pas déjà la ! Si elle m’a choisi, c’est qu’elle a une grande confiance en moi…
Dame Freyja devais s’étonner de son manque de réponse...
Le doute pris une grande place en lui. Que s’avait-il dire dans une conversation ? Le peu de personne qui lui avait adressé la parole n’était qu’un simple « bonsoir », où dans le soleil couchant, on ne remarquait pas la différence de l’être qu’il était. Mais il s’efforça de réfléchir. La liste monumentale des livres appris par cœur à force d’être lu et relu devait forcement l’aider !
Oui en effet ! Cet endroit est charmant. Vous enseignez depuis combien de temps ici ?

Satisfaite de détourner un peu l'attention du nouveau professeur, le sourire de Freja s'étendit sensiblement. En rien elle ne détournait les yeux, sans pour autant montrer la moindre pointe de curiosité mal placé. En bonne représentante de l'aristocratie, elle se faisait un devoir de ne laisser en aucun cas quelqu'un se sentir trop abandonné pour une première soirée, et surtout pas un professeur.

Et quoique le départ soudain de la sous-directrice restait encore une énigme pour elle, elle contrôla son envie d'aller jeter un coup d'oeil sur la terrasse pour rester dans la salle, là où il valait mieux faire acte de présence ne serait-ce qu'auprès des élèves, pour éviter de donner des occasions aux éventuels trouble-fêtes.

Mais en fait, elle ne pensait même plus qu'un élève puisse vouloir faire du grabuge. La soirée était une réussite, tant de personnes dansaient, et ceux qui ne dansaient pas faisaient connaissance, bref, tout se déroulait comme prévu! Ce qui pourtant ne l'empêchait pas de se soucier quelque peu pour la directrice de Chimère.

"Cela va faire maintenant quelques années que je travaille dans cette école. Mais je ne compte plus le temps qui passe! Chaque jour est un nouvel émerveillement."

Cette fois elle ne pu réprimer un regard en coin, vers quelques élèves aux couleurs de sa maison. Un émerveillement était encore faible pour exprimer tout la fierté qu'elle ressentait en les voyant discuter ou danser avec toute l'élégance et la finesse qui pouvait exister.

Comme tous les élèves, Zéphyrine n'avait esquissé pourtant qu'un vague applaudissement avant de se laisser entraîner plus loin, ses doigts entremêlés à ceux de son camarade. Elle avait consacré la courte distance qui les séparaient du bord de la piste à se répéter qu'elle n'avait pas de raison d'être aussi mal à l'aise. Après tout, c'était en soi plutôt ridicule, non? Le souvenir de l'après-midi passé sous l'arbre du jardin vint cruellement lui rappeler son manque de réaction. Non, ce genre de situation ne devait pas se reproduire ainsi.

Or de question de conserver le silence non plus. N'étaient-ils pas venus pour s'amuser? Si elle alourdissait l'ambiance en se taisant ou en réagissant comme une de ces jeunes filles puériles... Mais c'était déjà le cas! Avec presqu'un sentiment d'horreur, elle décida de changer d'attitude.

Mais un léger rougissement semblait ne pas pouvoir quitter son visage, et d'ailleurs, il en fut accentué tant par le compliment que par le tendre baiser déposé sur sa joue. C'était donc si difficile d'être naturelle? Mais pourtant, elle avait relevé les yeux, un sourire entre la gratitude et le réconfort étirant timidement ses lèvres.

"C'est sans doute parce que j'ai un cavalier doué."

Un début de rire, plus nerveux qu'amusé, avait réussit à lui échapper, mais malgré la teinte rosée de ses joues, elle ne détournait au moins plus les yeux.

Il souriait, prenant un malin plaisir dorénavant à mettre mal à l'aise sa partenaire, rien que par le fait de plonger son regard dans le sien, lui sourire, lui serrer la main.

C'est vrai qu'ils étaient étranges aux yeux de tous autres. Ils resemblaient en tout point à un couple. Pourtant, il n'en est rien, si ce n'est "un couple" de préfèt.

Le silence, allait-elle le briser pour enfin aborder un sujet de conversation, et ne pas se contenter de répondre simplement au jeune Val ? Sans doute valait-il mieux que cela se fasse.

Quelques secondes à peine s'étaient écoulés depuis qu'ils avaient quittés la piste de danse, précédé de dizaines d'autres élèves, alors que la musique reprennait son plein. Un air enjouée, tout à fait entraînant.

Finalement, Val lachait la main de sa partenaire, l'observant, l'air un peu dubitatif devant le compliment qu'elle lui offrait.

" Allons bon, tu me dis bon danseur, mais n'oublies-tu pas de vanter tes pas de danses ? La grâce et la sagesse sont maîtres mots de ton esprit..j'aime beaucoup ca..." lui placait-il. Sans que cela ait un réel sens à vrai dire, mais qu'importe. Il avait la particularitée de dire tout ce qu'il pensait, peu importait le moment.

Dame Freja fit des efforts pour ne pas se retourner. Mais quelque chose n’arrêtait de lui attirer l’attention. Peut-être en avait-elle déjà assez de sa compagnie. Zéphyr se mis une gifle intérieure. Bien sur que non ! Ce n’était pas sa. Elle voulait peut-être tout simplement danser. Il avait fait pas mal de gaffe aujourd’hui et la danse, domaine où Zéphyr n’était pas mauvais. Pouvait être un bon moyen de se rattraper. De plus, il se sentait bien avec cette femme. Peut-être parce qu’elle n’était pas comme les autres…. Par chance, un nouveau morceau commença. Lent, calme… Tout juste ce qu’il fallait pour débuter et demander une danse.
Il tendit sa main vers elle d’un geste courtois :

Voulez-vous m’accorder cette danse, dame Freja ?
Peut-être que cette demande était un peu trop brusque…Mais c'était trop tard...

Elle ne cesse la danse. La musique ne semble encline à cesser. Pas de repos, pourquoi ? Non la fête ne fait que débuter. Et puis même si la musique cessait, cesseraient ils ? Non.

Doucement elle fermera ses iris sombres dans un sourire tendre. Compliment qui la touche. Sincérité ou mascarade ? Qu'importe, elle n'est du genre à se compliquer la vie, à se poser bon nombre de questions. Pourtant elle s'en pose. Etrange camarade de chambré avec qui elle danse. Qui est il ? Pourquoi a t'elle des frissons à son contact ? Cela ne la dérange non nullement c'est bien cela qui est étrange.

Un nom n'est utile .... la parole est secondaire parfois pour se comprendre ...

Que veut elle donc dire par cela ? Aurait elle bu ? Pourtant elle ne semble être demoiselle de la sorte. Lentement son regard s'éveille de nouveau. Pas sur son compagnon mais sur le vide. Puis lentement elle le reléve sur lui.

Je m'appelle Lysandra ... Lysandra McGreygor... mais on m'appelle plus communément Lys

C'est alors qu'elle s'arrête. Brusquement certes et pourtant cela n'est que douceur. Pourquoi cet arrêt ? La musique n'ets plus. Depuis quand ? Dur à dire.

Merci pour la danse .... voulez vous boire un verre messire le danseur flatteur ?

Elle le taquine, elle s'en amuse avec douceur, délicatesse. Elle n'attendra de réponse, que déjà ses mains quittent votre être. Elle se détourne de vous pour partir vers la table de la demeure des Lycanis. A mi chemin elle s'arrête et tourne à demi, de profil son minois vers vous. Un sourire, une invitation silencieuse à la suivre.

Elle, sage et gracieuse? Zéphyrine souleva bien malgré elle un sourcile sceptique. Il devait vraiment vouloir la faire rougie, le fourbe! Non mais elle n'allait pas se laisser faire. Enfin, juste un petit peu. Elle n'arrivait décidément pas à se débarrasser de cette petite teinte rosée qui s'accrochait péniblement à ses joues, mais ce qui la consolait, c'était qu'on pouvait encore croire que ce n'était dû qu'à la danse précédente.

"Tu as décidé de passer la soirée à ne faire que des compliments?"

Non, elle n'entretenait sans doute pas la conversation comme elle l'aurait dû. Mais pouvait-on qualifier cela d'une conversation? Elle ne dévia pas le regard pendant quelques secondes, soutenant, non sans une vage difficulté, avouons-le, celui de Val. Puis enfin, elle se détourna, pour tendre une main vers l'endroit où précédemment ils avaient déposé les verres. Son geste se suspendit dans l'air alors qu'elle vit de l'autre côté un élève visiblement de première année étouffer un rire en la regardant, puis s'en aller précipitemment.

"Hem... Val, tu veux un autre verre de jus de citrouille?"

Par prudence, mieux valait abandonner ces deux-là.

Bien. La valse finit, les compliments de même, Val pouvait maintenant relacher donc la main de sa partenaire, dévietr son regard ensuite sur l'endroit qu'elle indiquait. Les deux moqueurs, pas génial, mais il s'en moquait, sans doute un peu de jalousie, ou de méchancetée. Mais qu'importait. L'on peut l'arracher la mauvaise hetrbe, mais elle finit toujours par repousser. Allons bon.

" Desolé...J'vais arrêter de t'faire des compliments..."

Comment pouvait-on qualifier une conversation de normale ou d'anormale ? De correcte ou incorrecte ? Tout cela ne dépendait-il pas des seuls moeurs des gens qui discutaient, oui.

Et val n'était guère du genre d'homme à faire l'impasse sur tel ou tel sujet de discusion. Il se remémorait maintenant les dires d'un professeur, plutôt dans la journée, laissant voir clairement que Val draguait finalement cette jeune fille. C'éait donc ca draguer ? Faire des compliments, rire, lui sourire, et n'observer qu'elle ? Voila qu'il se couchera moins idiot ce soir. ET il devait ce "jeu" immédiatement, ccela pourrait être mal vu par la jeune fille, ou même par les professeurs.

" Oui, bien sur, je te suis. Allons-y. " lui placait-il, ebntre deux regards perdus vers le plafond étoilé.

La demande aussi soudaine qu'innattendue avaient arraché un air surpris au professeur de métamorphose. En vérité, elle ne s'attendait pas le moins du monde à ce type d'invitation, immaginant plutôt une conversation où les questions sur l'école allaient fuser consernant ce début d'année nouveau pour le professeur de soins aux créatures magiques.

Mais peut-être avait-il déjà obtenu toutes les réponses qu'il avait souaité. Cette demande cependant était bien trop joliment posée pour qu'elle garde un air surpris. Aussi elle sourit à nouveau, resserrant autour de ses épaules son châle parfaitement assorti à sa robe.

"Et bien, j'avoue être surprise, mais ce serait avec grand plaisir, professeur!"

Il n'aurait pas été convenable de refuser. Et puis, une danse n'empêchait pas de parler. Quoiqu'il en soit, c'était une manière comme une autre de faire connaissance, même si une fois encore elle ne pu, en se retournant pour s'avancer vers la piste, éviter de lancer un autre regard en direction de la terrasse.

De là, elle ne voyait pas grand chose, mais il lui semblait que la directrice de Chimère ne s'y trouvait pas. Etrange... Elle espérait que riend e grave ne se soit produit.

Citation :: Votre directeur a écrit :

Allons allons pas de chauvinisme, seul e temps nous le dira j'ai vus de bon dossier chez Lycanis et même, bien que farfelu, des personnes digne d'éloge chez Korrigan. Un demi-elfe vous dite ?

Il hocha la tête, oui, un demi-elfe, un bon candidat, son dossier était très prometteur, enfin il faudrait au moin ça. Il ne savait pourquoi mais depuis quelque temps un sombre pressentiment le hantait.

Ha oui, le demi-elfe ! Oui C'est un bonheur de recevoir un sang mélé de cette noble race. Nos élèves vont être comblée je supose. je ne doute pas qu'il sache gerer ces petites inconvenance.

Oui tout allait pour le mieux dans sa chère Ecole. Toute la mécanique bien huilé qu'il avait mis en place avait l'air de fonctionner. Même durant son absence. Quoique...

Hécaterinaa je ne pensait pas que tout irais aussi bien. Même après tant d'année, et mes petits caprices de vieux fou, vous avez su m'aider a maintenir la barque a l'eau. Merci pour tout.

Il claqua des doigts et un magnifique orchidée apparue dans ses mains qu'il plaça d'autorité dans ses cheveux. Avant d'ajouter au présent un baiser sonore sur la joue. Donner exactement au moment ou ils arrivaient devant la porte de la grande salle.

"Ho que je suis méchant !"

Et il ouvrit les portes en grand, s'inclinant bien bas pour laisser entrer sa chère assistante. La musique fondant sur eux, il adressa un grand sourire a la sous directrice, un peu moqueur certe mais un sourire quand même.

La Sous Directrice sentit ses joues devenir plus pourpre encore que le somptueux écarlate des Chimères qu'elle vénérait. Quelle Quelle ... Quelle honte ! Il était incorrigible, c'était si gênant d'ainsi imposer des rumeurs alors que que ... que rien !

Elle était à la fois rouge de colère et de gêne, sachant que l'ouverture des portes entrainait un bruit sourd et avait fait tourné tout le monde vers eux, et que sans doute les personnes présentes avaient vu ce geste très inconvenant ! Arsène était vraiment parfois si impossible qu'elle manquait des centaines de fois de le giffler. Mais jamais elle ne se serait permie un tel comportement vis à vis de son supérieur. Sauf si bien sûr il dépassait plus encore les bornes...

Enfin, il fallait faire comme si de rien n'était, et rester digne. Heureusement, un sourire hypocrite de circonstance ornait son visage de pêche trop mûre et écarlate et la rendait assez élégante. Hécaterinaa s'avança, montrant d'un bras noble et distingué, assez théâtralement, le Directeur de retour.

Les nouveaux élèves ne le connaissaient pas encore et apprendrait vite qu'il a son petit caractère... ceux déjà présents l'année d'avant savaient eux comme il pouvait être aussi sévère que farfelu !
La Directrice de Chimère pointa sa baguette magique sur sa gorge en murmurant une formule d'amplification.

<< Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs, veuillez accueillir Monsieur le Directeur. >>

Son ton avait été si solennel qu'il n'aurait surpris personne de voir arriver le Ministère de la Magie en personne. Mais il semblait que pour Hécaterinaa, Arsène et son rôle de directeur était plus important encore que quiconque. Tout ce qui pouvait ête bénéfique pour son établissement, sa maison , sa vie même, était quelque chose de très important pour la femme , qui peu à peu reprenait sa couleur normale.

Cependant, après une parole basse, sa voix redevint normale et elle pointa discrètement sa baguette vers Arsène, se tournant pour qu'aucune personne présente ne puisse voir ses sourcils froncés, elle murmura d'une voix sombre :

<< Monsieur le Directeur devrait se souvenir que ces familiarités me sont extrêmement désagréables. >>

Légèrement taquine, elle supposait donc qu'elle n'aimait pas du tout avoir de contact avec lui. Etait ce vrai ?

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

Les yeux du directeurs balayèrent la foule un instant, son expression marquait une certaine rectitude. Il se concentra sur les nouveau, adressant a chacun d'eux un regard terriblement pénètrant. Puis il pointa sa propre baguette sur sa gorge et commença a parler:

Mes chers élèves ! Tout d'abord bonjour, je tient a m'excuser pour ne pas vous avoir reçut moi-même, mais de sombre affaire mon appeler loin d'ici et j'ai du secourir un ami dans le besoin.

Il se tenait droit comme un "i", calme, sérieux, légèrement intimidant par son regard d'acier derrière ses lunettes classiques. Il les toisait, les jaugeais avec application, notant les petits détails.

Je suis Arsène de Chantenuit, votre Directeur, je vous prévient d'avance, je suis quelqu'un de dur, j'exige de chacun d'entre vous qu'il donne le meilleur de lui même, car tout vos professeur en font de même ici et moi aussi.

N'allez pas croire que mon absence fasse de moi un tire aux flancs, mon bureau vous est ouvert jour et nuit. Si vous désirez me voir, ou si je désire vous voir. Beaux-bâtons est une ecole de PRESTIGE et c'est un PRIVILEGE, noter le bien, qui vous a été offert d'être accueillis ici, et d'avoir accès a des pouvoirs que l'esprit moldu n'est même pas en vois d'imaginer.

Je ne tolère AUCUNE forme de VIOLENCE dans mon école, surtout en ce qui concerne les rapports d'élève à élève. Tout manquement a cette rêgle entrainera des conséquences facheuses...très facheuses.

Il avait soudainement un regard glacé, dévisageant chacun et y plantant ses pupilles comme des crocs. Il détestait la violence gratuite, quelques élèves aujourd'hui devenus majeurs s'en rapellait encore amèrement. Puis soudainement, comme satisfait son regard s'adouci grandement.

J'adresse aussi au nouveaux comme aux anciens mes meilleurs voeux pour leur année. Pour les plus jeunes d'entre vous, n'hésiter pas a vous lier d'amitié avec les plus grands, qui sauront vous faire partager leurs sagesse, et vous les plus grand, n'hésitez pas a vous lier d'amitié avec les plus jeunes, soyez leur guide et tester vos valeurs face a leur innocence.

Il les regardait tous, comme un père observe avec nostalgie ses enfants grandire et devenir adulte. Au fond de la salle un craquement de fit entendre, ainsi qu'une petite cavalcade, Arsène n'y fit pas attention.

Mais je ne vous retient plus, j'ai eu votre âge et je sais à quel point sont attirant la lumière et le spectacle. Mesdames, soyez d'inoubliable fleurs de pureté pour vos cavalier et vous messieurs, soyez des gentlemans dignes de confiance et de mesure. Que la fête reprè...

Une petite furie rouge courrais droit sur lui et sortant de la masse compacte d'élève elle darda sur Arsène des yeux incendiaire, prenant un grosse inspiration. Sa Salamandre était apparemment aussi furieuse que son adjointe de son absence, il se demanda même si elle ne l'avait pas envouter.

Salut Bouteflamme je t'ai manquer ?

La vague de flamme passa à un cheveux mais il s'approchait déja en rigolants, et tendant les bras vers elle comme si c'était un chaton un peu turbulant.

Un sourire aux lèvres, elle traversa donc une partie de la foule des élèves pour aller rejoindre non loin l'endroit où l'on pouvait se servir de jus de citrouille. Elle n'avançait pas vite, ne voulant pas perdre par mégarde son cavalier dans la foule. Pendant un moment, elle hésita à lui prendre la main, et c'est ce qu'elle fit à mi chemin, tant pour ne pas le perdre que par simple envie. Après tout, ce n'était en soi pas un outrage de prendre la main d'autrui, non?

Arrivée à destination, elle s'immobilisa, relâchant la main de son camarade pour prendre deux verre plein dont elle tendit le premier à Val, tout sourire. Elle ne voulait en rien briser ce début de complicité. Mais une voix manqua de la faire sursauter. La directrice de Chimère annonçait le retour du directeur. Zéphyrine se dressa pour essayer de voir par-dessus la masse des élèves le couple qui venait d'entrer, mais c'était peine perdue avec sa petite taille. Elle lâcha un petit soupire et se résigna à n'avoir que le son sans l'image.

Comme demandé, elle avait fait silence, écoutant non sans avoir l'impression d'entendre régulièrement ce type de discours, les mots prononcés par le directeur. Des mots habituels, mais pourtant souvent oubliés. Zéphyrine ne bougeait plus, se contentant tout juste de jeter quelques regards en direction de Val qui devait sans aucun doute voir par-dessus les autres.

Un craquement non loin lui avait fait tourner la tête, mais elle n'eut que le tems de voir quelque chose au sol courire entre les élèves pour visiblement se diriger vers là où devaient se trouver le directeur et Mademoiselle Laherte.

Hécaterinaa approuva fortement le discours que le Directeur prononça. Elle appréciait lorsqu’il était devant les élèves, car il se montrait très professionnel et connaissant le goût surdéveloppé pour l’ordre et la rigueur militaire. La Sous Directrice acquiesçait de temps à autre lorsqu’un point important venait d’être abordé par le Directeur, notamment sur le sujet de la violence, qu’elle déplorait elle aussi.
Surtout que Beaux Bâtons avait une prestigieuse réputation et elle ne laisserait jamais rien ni personne entacher cet honneur.

En voyant approcher à grands pas furieux la Salamandre, la Directrice de Chimère élargit encore son sourire hypocrite (malgré elle faut il le répéter ?) attendant quelques jets de flamme mécontents. D’ailleurs sans doute Hécaterinaa aurait pu foudroyer Arsène si elle n’avait pas détesté cette violence gratuite. Mais quand même !

C’est elle qui avait prit soin du petit animal pendant l’absence de son maître, et bien qu’Orphée, son chat ne l’apprécie pas du tout, ils avaient réussi à s’entendre assez pour ne pas s’entretuer ou mettre le feu aux appartements de la Sous Directrice. Bien que les rideaux avaient dû être changés deux ou trois fois … aucun incident trop grave n’avait été déclaré.

En regardant les élèves, fière d’eux et de la digne représentation qu’ils fourniraient à l’Académie, Hécaterinaa estima alors que le Directeur devait montrer l’exemple, comme il le faisait d’habitude à chaque Bal de début d’année : l’ouverture.
Cependant, cette fois il n’avait pu le faire mais ce n’était pas une raison pour ainsi ne pas montrer la classe et le style inimitable d’un Directeur. Ainsi, elle s’approcha plus près de lui pour chuchoter, faisant attention de ne pas déranger Boutteflamme.

« Monsieur le Directeur, je vais chercher Freya pour qu’elle soit votre cavalière, vous devez montrer l’exemple… »

Chaque année, ils s’efforçaient de changer de cavalière, afin que l’entrée du bal soit à chaque fois différente. Jamais Hécaterinaa ne s’était attardée à danser avec lui, étant d’une une piètre cavalière de deux, trop préoccupée par le moindre détail pour avoir le temps de tourbillonner comme une collégienne amoureuse. C’était tout simplement inconcevable.

Elle allait d’ailleurs s’apprêter à aller demander à la belle Professeur de Métamorphose d’accepter cette danse …

Pontus Labot a écrit:: "Pourquoi dis-tu...? Sans doute n'ont ils jamais vu pareils Ange mademoiselle Dalhuna.." parvint-il à lui murmurer, l'entrainant peu loin de la pîste de danse, ou "ils" dansaient encore, avec leurs cavalières.

Pour peu, s'il avait l'âge de la jeune élve l'on penserait qu'il la drague, mais non, sa seule intention était bel et bien de lui montrer qu'elle était une fille interessante, pleine de culture, attrayante..Bien sur, lui savait d'ores et déja tout cela de la jeune rousse, mais il ne voulait simplement que la flatter en la gratifiant du mot "ange".

Il la laissait maintenant quelques instants sur place, histoire de se dégourdir les jambes quelques instants. Direction la fontaine a jus de citrouille, il se munissait de deux gobelet qu'il remplit à ras-bord de ce précieux nectar orangée, et revint à elle.

" Ignorez-les..Je ne pense pas qu'il mérite l'attention d'un si grand esprit.." lui lancait-il, un léger sourire aux lèvres.

Pénélope depuis plusieurs secondes, n'arrêtait pas de ciller. Elle restait comme stupéfaite et , bouche bée, regardait le professeur de défense contre les forces du mal avec un étonnement non contenu.

Visiblement, elle avait du mal à croire que ce qu'il disait était vraiment vrai. Dans sa tête, elle se trouvait tout à fait normale, mais elle était loin de penser qu'elle pouvait représenter quelque chose d'angélique. Car si Pontus avait légèrement exagéré pour marquer son idée, elle prenait tout au pied de la lettre. Incrédule, elle demanda :

" Vous croyez que ça existe vraiment les anges ? Parce que je ne peux pas en être un, mes parents sont humains vous savez ..."

Trés sérieuse, elle regagna les quelques sièges bien douillets qui étaient positionner autour de la piste de danse pour permettre à ceux qui ne se sentaient pas l'âme ballerine de s'asseoir ou aux danseurs de pouvoir se reposer un peu avant de retourner faire quelques arabesques.

Ahhh, le discours du directeur de l'établissement. Une voix claire, que tout aurait pu entendre, même tout dernier qu'il soit.

Et elle, était la, debou, tentant de percevoir la silhouette du dirigeant, mais en veine. La main de Val doucement posée dans la sienne ( main qu'elle avait prise plutôt, pour ne pas le perdre, ou quelconque autre rison, qu'importait. Le temps de la "drague" était finit pour lui, il s'en était appercut que trop tard. )

Voyant la peine qu'elle encourait pour voir le directeur, Val quitta un instant sa main pour se glisser derrière elle, placer ses mains sur sa taille. Douceur et tendresse, toujours, puis la soulevé quelques instants, juste pour qu'elle puisse l'apercevoir.

Un petit sourire aux lèvres, il la redéposait au sol, et revint à ses côtés, sans un mot. Voila que maintenant lui aussi se sentait gêné de tels actes, lui, qui, toutes les années auparavant n'avait jamais approché une seule fille, et qui n'aurait jamais osé ce genre de geste.

Professeur de DCFM Nombre de messages : 37 Date d'inscription : 14/01/2006

" Si la sorcellerie existe, pourquoi les anges n'existeraient-ils pas? Pour moi, il y à de toute manière le bien et le mal, l'enfer et le paradis..Mais qu'importe.le professeur doit garder son opinion pour lui et ne pas influencer l'avis des élèves. "

Placait-il, suivant de son regard les mouvements de la jeune "folle". Léger sourire, puis il se postait à côté d'elle, après tout, elle était sa seule conversation du moment...Ha! enfin, un bruit l'interpelle. Cela vient du centre de la salle probablement. En effet, la voix déja de Mademoiselle Laherte s'exclame un court instant, laissant par la suite place au discours du directeur, de retour, enfin dans l'établissement.

Alors qu'il était la, à côté de la jeune rousse, il pssait ses mains sur les pans de sa robe de soirée, histoire de défaire quelques faux plis, l'oreille toute ouïe pour le directeur, qui, comme chaque ann&ée, sans doute faisait ce genre de discours.

Enfin il reprit sa posture droite et fière, celle d'un riche homme sans doute, ne prêtant plus une seule attention à la jeune élève le temps du discours.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

La salamandre le gratifia d'encore quelque jets de flamme et finis par accepter qu'il la touche. Arsène ramassant la créature au corps écailleux et sec entendit a peine la remarque de la directrice de Chimère. Il bondit et Lui attrappa la main.

Mademoiselle Hécatarinaa Laherte, me feriez vous le plaisir, que dis-je, l'insigne honneur de m'accorder cette danse ?

Il souria gracieusement, ne lui tenant plus vraiment la main mais en la laissant reposer sur la sienne. Puis son sourire se fit légèrement plus sadique, il attrappa une flute a champagne, et en un geste et une formule la transphorma en rose rouge qu'il glissa entre ses dents, puis il se tourna vers l'orchestre, et plongea ses yeux dans ceux du Maestro.

"Un tango Maestro.
_ A vos ordres m'sieur l'directeur"

Les premiers accords de la musique s'élençaient dans l'air que déja, il bondit en piste, ne laissant a sa chère adjointe, ni le luxe, ni le plaisir de refuser. Bha elle lui pardonnerais bien, elle lui pardonnait toujours.

J'ai déja danser 7 fois avec Freya, c'est une admirable danseuse, l'une des meilleure qu'il m'ai été donné de connaitre. Mais...comment se comporte vos pas militaire sur une piste de danse ?

Son regard qu'il plongea dans ses yeux était absolument exclusif, il la regardait comme si rien d'autre au monde ne devait exister qu'eux, comme seuls savent le faire les grands danseur. Déja les élèves s'écartaient pour leur ceder le passage et le temps du lui murmure , dent serrer, les quelque petites chose a savoir sur cette danse il l'attrappa à la taille et plaça leur paumes en contacts, sans pour autant se tenir. Un tango Brésilien, rapide, enlevé et sensuel.

Elle n’eut le temps de protester, déjà Hécaterinaa voyait le piste tourner autour d’elle, à moins que ce ne soit elle qui tournait en rond. Ses cheveux pourtant si savamment attachés en chignon distingué se trouvaient malmenés, quelques mèches tombaient ça et là sur son visage pour fouetter ses joues.

Elle affichait une mine consternée, éprouvée et cependant, s’efforçait de paraître parfaitement à l’aise. Il ne fallait pas que les élèves s’aperçoivent qu’elle détestait danser, elle qui assurait que la danse était un art indispensable des personnes élégantes et nobles.

Pourquoi diable avait-elle eut cette idée idiote et cette opinion tranchée sur la danse ? ! Elle ne savait pas tourner, ses pieds étaient trop inexpérimentés bien qu’elle soit parfaitement de guidée par Arsène. La Directrice de Chimère sentait les regards tournés vers eux deux, retenant le rouge sur ses joues et lançant un regard monstrueusement noir à son directeur.

« Vous me le paierez, Arsène »

Susurra-t-elle comme un mot doux juste dans son oreille, les sourcils presque froncés, mais le visage fixement figé dans une expression de neutralité très diplomatique, pour éviter qu’on ne puisse douter de sa grande joie quant au fait qu’elle puisse danser devant tout le monde.

Si encore cela avait été une valse, elle avait apprit à la danser, lorsqu’elle était plus jeune, même si sa participation aux bals étaient toujours passée inaperçue, elle aurait donné n’importe quoi aujourd’hui pour pouvoir refuser.
Ce n’était pas qu’être à la vue de tous la dérangeait, elle en avait l’habitude en tant que Directrice Adjointe, mais se trouver dans une position si négative, ne sachant coordonner ses pas avec ceux d’Arsène. Sa mine hypocrite s’en trouvait accentuée, elle lançait autour d’elle des œillades distinguées et commerciales, et celles adressées au Directeur étaient parfaitement assassines.

« L’année prochaine je vous ferais danser avec Melle Pillondenuit, je vous promets que vous vous en souviendrez. »

Grogna-t-elle encore à son oreille comme on chuchote des mots doux. Melle Pillondenuit était une femme exceptionnelle. Malgré un cœur en or et un sourire toujours présent sur ses grosses lèvres, elle devait être aussi haute que large et possédait des dents gâtées par la gourmandise. Une petite bonne femme bavarde et bien ronde, joufflue et qui bien sûr, n’avait jamais trouvé chaussure à son pied.

Oui, l’année prochaine, il y aurait droit, elle se le promettais à cet instant précis où son talon haut et fin atterrissait sur le mocassin du Directeur, pendant qu’elle affichait un visage faussement confus face à la foule, et un regard meurtrier devant Arsène.

Elève R Nombre de messages : 41 Date d'inscription : 04/03/2006

(5 pages de retard, ce n'est pas si horrible après tout.)

Chaque bal était unique, certes, mais pour celui-ci, tout paraissait exceptionnel. Mar Lise était aux anges et savourait chacune des secondes qui s'égrainaient petit à petit. Tout était particulier, la façon dont sa poitrine se soulevait à chaque respiration, celle qu'avait ces lèvres de s'étirer sans qu'elle n'eut besoin de se forcer le moins du monde, la façon dont Sonalion la regardait, lui souriait et surtout celle dont il lui avait pris les mains.

Des papillons plein le ventre, Mar Lise s'efforcait tout particulièrement de rester digne et aussi gracieuse qu'à l'ordinaire, sans montrer son trouble un seul instant.

Il voulait danser ? Surprise, Mar Lise allait accepter, mais le son "tu" lui sauta au visage comme un coup qu'on reçoit en plein dedans. Interloquée et de plus en plus troublée par le sourire de son bel et mystérieux cavalier, la jeune Von Bringenbau ne savait que répondre.

Entrouvrant les lèvres pour balbutier une réponse un tant soit peu sophistiquée, elle fut interrompue par le discours théatral du Directeur. Intérieurement, elle soupirait d'aise. Cela lui laissait quelques petites minutes pour réfléchir à une réponse convenable et digne d'elle. Rien n'y faisait, en plus de nager dans le bonheur, la jeune Roxane nageait dans un épais brouillard !

Le discours était fini, Sonalion allait de nouveau, et inévitablement, se retourner vers elle. Mais très vite, la foule s'écarta, laissant le directeur ouvrir le bal et la directrice adjointe se ridiculiser. Une moue légèrement dépitée sur le visage, elle avait observé les faux-pas de mademoiselle Laherte, se demandant bien pourquoi ce n'était pas Fraulein Von Kriemhild qui nous montrait ses talents...

Elle ne dit cependant mot et se contenta de lancer quelques regards en biais à son cavalier et laissant mille et une questions à son propos fuser dans ta tête.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

Le sourire d'Arsène ne cessait de s'élargire. Même son écrasage de mocassin ne lui arracha ni un cri ni quoi que ce soit d'ailleur. Il se contentait de sourire au remarque assassine, et au promesse de future cavalière adipeuse et édentée.

Allons allons ma chère. Jambe tendue là, pivoter, contre moi maintenant. Vos yeux, dans les miens, nous somme seuls sur cette piste, vous et moi. Je ne vous punis pas, je vous offre un de mes rares moment d'intimité sincèrement. Ne mécraser pas les doigts, le Tango se danse en s'effleurant, votre paumes sur la mienne. Tournée maintenant. Il faut dix minutes pour apprendre à le danser correctement, votre intelligence supérieure n'en fera qu'une bouchée.

Il tournoyait avec elle. Leur corps coller s'effleurant pourtant a peine, Au fond il l'aimait beaucoup cette Adjointe, ce petit bout de femme ravissant et complexée. Il se contentait de la regarder dans les yeux, enfermant leur espace et créant une sorte d'intimitée au coeur de la foule de regard.

Vous ai-je dis que vous m'avez manquer? Oui parfait comme ça votre pied, vous êtes plutot douée vous saver ? Laissons-nous allez après tout nous somme tout les deux non ?

Il dansait très très bien. Il accentua les contact qu'ils échangeaient. Ses long doigts caressait quelque mêches de cheveux tandis qu'une jambe entre les deux siennes il la fit basculer en arrière, l'accompagnant jusqu'a la limite de leur équilibre, ses yeux chastement détourner de son décolleté.

Les pieds encore incertains de la Sous Directrice entraînaient des pas de danses stériles, comme trop rapides ou parfois au contraire, trop lent pour le tempo imposé. Hécaterinaa avait gardé sa mine de neutralité aseptisé, alors que son regard, sans s’adoucir, passait de la colère à la gêne, puis revenait dans une rage folle pour parler en chuchotant à peine.

« Dans la mesure où je n’ai pas eu le choix de refuser, vous n’avez pas non plus le choix d’une bonne cavalière. »

le fait est qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de véritablement s’instruire dans cette discipline. Pas moche, elle était toute seule la plupart du temps, mais exactement dans la tradition de Chimère. Trouvant les adolescents puérils et sans intérêt, elle vivait par procuration les histoires d’amour de ses ouvrages, affectionnant la vision qu’avaient ceux des Moldus.

« Non, vous ne me l’aviez pas dit, mais ce n’est pas la peine de me mentir, attendez que l’on sorte de ce calvaire et je vous réduis en cendres. »

Finalement elle s’amusait un peu. Le contact d’un homme avait été depuis des années (des décennies ?) si absent qu’elle se prenait presque à rougir jusqu’aux oreilles de sentir le corps masculin du Directeur. Non, non, les basses idées étaient choses réservées à ces minables et insidieux mâles en manque de frissons.
Un pas sur le côté et la voilà qui se retrouvait pliée en deux, le souffle d’Arsène sur son cou . Mais il était fou, où la boisson lui montait à la tête.
Fronçant les sourcils elle vint coller ses lèvres sur le lobe de son oreille en claquant la langue contre son palais.

« Arsène je ne sais pas ce qui vous arrive mais vous devenez ridicule ! Cessez immédiatement ce petit jeu avec moi. »

Elle n’était pas vraiment courroucée, juste paniquée, elle n’avait jamais eu à contrer ce genre de comportement, surtout de la part du directeur. C’était un bel homme, il le savait autant que celles autour de lui et la Bibliothécaire n’avait jamais nié trouvé ce directeur très élégant, très digne et agréable à regarder. Mais les préoccupations telles que celles ci n’étaient pas de son domaine, pensait-elles, celles ci réservées à d’autres personnes. Elle, son amour, c’était le Littérature, et rien d’autre. Rien d’autre.

Directeur Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 09/04/2006

Et il se redressa. Les dernières notes de ce tango endiablé prenait finalement le large et il laissa sa cavalière reprendre son souffle. Très amusé le directeur fit apparaitre un verre de jus de citrouille et le lui tendit tout sourire.

Pas si mal pour une première fois, pas si mal. Vous devriez revoir votre pas de quart et de sixte, mais sinon a par un leger manque de tempo, c'est parfait.

Il lui fit un baisemain, et s'enfuit dans la foule, un grand sourire satisfait au lèvre. Il voulait voir ce nouveau professeur de soin au créatures magiques. un demi-elfe ce n'est pas tout les jours qu'on en croisait. sa salamandre vint le rejoindre et grimpa sur son épaule lui mordillant l'oreille comme a son habitude.

"Je sent que je vais en entendre parler de ce tango, haaaa le brésil"

Il saluait les élèves a sa porté avec un sourire chaleureux, et laissa la foule se refermer derrière lui. Il aimait profondément les bals. Mais il fallait penser a demain. Il y aurais cours et il devait voir les autre directeurs de maison. Il fendit la foule vers Freya quand il se rendis compte qu'il avait garder sa rose au lèvre, il en enleva la tige et la fixa a son veston.

Il se retourna tout de même pour voir ce que faisait son adjointe. Après tout il avait un peu abuser ce soir. Il lui enverrait un livre. Pour se faire pardonner.

En pleine réflexion, Pénélope s'imaginait déjà avec de petites ailes oranges et scintillantes, toutes brillantes qui lançaient des étincelles lorsqu'elle voletait. Souriante, elle partait en plein dans ses rêves, se pensant en train de traverser les nuages, le ciel tout bleu ...

" Oui mais peut-on être un ange et une sorcière... "

Chuchota t elle, comme si elle parlait pour elle même, tout en s'éloignant d'un pas aérien, léger, presque dansant. Elle était partie dans ses pensées féériques et semblait presque voler sur le marbre.

Plus elle s'éloignait et moins elle entendait les paroles autour d'elle. Parfois un mot lui arrivait aux oreilles, mais elle arrivait à le comprendre si tard qu'il avait été prononcé depuis déjà pas mal de temps. Elle marcha jusqu'au buffet, où beaucoup de personnes étaient installées pour discuter, regarder les danseurs ou manger ! Car ça creuse beaucoup tant d'émotions !